L'historien néo-zélandais Adrien Muckle, spécialiste de l'histoire du peuple kanak, revient sur le plateau du JT de NC1ère sur la révolte de 1917.
Adrien Muckle, historien originaire de Nouvelle-Zélande qui a donné une conférence à Nouméa la semaine dernière "Histoire et mémoire de la guerre de 1917". Il est aussi co-auteur de l'ouvrage "Les sanglots de l'aigle pêcheur".
En 1917, une partie des Kanak se révoltent sous le joug du contexte colonial. Cette époque sera connue comme la dernière grande révolte kanak.
"Il s'agit du contexte colonial et c'est aussi le contexte de la première Guerre Mondiale", explique Adrien Muckle. "Le déclenchement de la guerre, c'est le recrutement assez poussé, par force même, des tirailleurs kanak".
Certains refusent de s'enrôler. "Au début, plusieurs sont arrêtés pour les punir de leur résistance et l'arrestation de ces Kanak amènent au déclenchement de la guerre", poursuit l'historien.
A la question de savoir si ces kanak ont été arrêtés par d'autres kanak, Adrien Muckle relève la complexité de la situation.
"Les arrestations sont effectuées par l'armée française avec des tirailleurs tahitiens aussi, et le chef du service des affaires indigènes", explique-t-il. "Mais c'est vrai que les chefs administratifs sont aussi présents, ce qui rend les choses plus complexes".
Les kanak qui refusent de s'enrôler sont emprisonnés dans des conditions très difficiles. "A la fin de la guerre, il y avait un peu plus que 250 personnes en prison ici, à Nouméa. Ils sont emprisonnés dans des conditions atroces", commente l'historien.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Adrien Muckle, conduit par Alexandre Rosada sur le plateau du JT de NC1ère (05/08/2015) :
En 1917, une partie des Kanak se révoltent sous le joug du contexte colonial. Cette époque sera connue comme la dernière grande révolte kanak.
"Il s'agit du contexte colonial et c'est aussi le contexte de la première Guerre Mondiale", explique Adrien Muckle. "Le déclenchement de la guerre, c'est le recrutement assez poussé, par force même, des tirailleurs kanak".
Certains refusent de s'enrôler. "Au début, plusieurs sont arrêtés pour les punir de leur résistance et l'arrestation de ces Kanak amènent au déclenchement de la guerre", poursuit l'historien.
A la question de savoir si ces kanak ont été arrêtés par d'autres kanak, Adrien Muckle relève la complexité de la situation.
"Les arrestations sont effectuées par l'armée française avec des tirailleurs tahitiens aussi, et le chef du service des affaires indigènes", explique-t-il. "Mais c'est vrai que les chefs administratifs sont aussi présents, ce qui rend les choses plus complexes".
Les kanak qui refusent de s'enrôler sont emprisonnés dans des conditions très difficiles. "A la fin de la guerre, il y avait un peu plus que 250 personnes en prison ici, à Nouméa. Ils sont emprisonnés dans des conditions atroces", commente l'historien.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Adrien Muckle, conduit par Alexandre Rosada sur le plateau du JT de NC1ère (05/08/2015) :