Plusieurs formations politiques se sont réunies mardi matin pour annoncer la création d'une Fédération élargie des Républicains de Nouvelle-Calédonie. Celle-ci devrait être mise en place dans quelques mois.
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Mardi matin, plusieurs formations réunies à Nouméa ont annoncé la création d'un comité de coordination des Républicains calédoniens, amené dans les prochains mois à devenir une fédération. D'après les participants, la Fédération élargie des Républicains de Nouvelle-Calédonie devrait être en place d'ici la fin de l'année ou début 2016.
A la question du pourquoi une nouvelle fédération des républicains, les participants sont unanimes. Pour eux, l'idée est de s'unir.
"D'abord, l'idée, c'est d'unir au maximum la droite et le centre en Nouvelle-Calédonie", explique Sonia Backès, qui préside le groupe des Républicains. "On a vraiment fait une démarche élargie de coordination puisque on va du centre, avec Pascal Vittori, à l'ensemble des républicains, de ceux qui se sentent républicains, en Nouvelle-Calédonie."
"Si on veut que la Calédonie reste dans la France et dans la paix, il faut se réunir", ajoute le maire de Païta, Harold Martin.
"Compte tenu de notre histoire et compte tenu surtout des enjeux à venir, il faut - et c'est sans doute pour cela que nous allons prendre un peu de temps - que nous ayons une organisation spécifique", explique le sénateur Pierre Frogier (Les Républicains).
"Je crois effectivement que l'union fait la force", explique Isabelle Lafleur. "Mais je crois surtout que c'est la raison qui l'emporte."
Pour autant, tous insistent sur le fait qu'il s'agira d'une fédération, et non d'un parti politique.
"Chacun a sa place, c'est ouvert. C'est une fédération", déclare Harold Martin.
"Chacune garde son identité.", poursuit Sonia Backès. "Au sein de ce comité de coordination qui deviendra, dans maximum six mois, une fédération des républicains de Nouvelle-Calédonie, on a des identités différentes, on a des parcours différents."
L'enjeu primordial visé par cette nouvelle formation est la sortie de l'Accord de Nouméa.
"Il faut se réunir, pour préparer notre avenir, c'est à dire négocier au mieux la sortie de l'accord de Nouméa", explique Harold Martin. "On a tous été reçus au mois de juin par Nicolas Sarkozy. Ils nous a dit 'La France va changer en 2017, parce qu'il y a une élection présidentielle. Et par conséquent, pour que puisse vous aider, encore faut-il vous réunir. Et c'est ce que nous faisons avec cette fédération aujourd'hui".
"Pour nous, il y a une chose essentielle, primordiale, c'est la sortie de l'Accord de Nouméa", commente Pierre Frogier. "Plus nous serons regroupés, que ce soit dans les deux familles politiques, plus on se donnera de chances de trouver la meilleure sortie. Nous pensons que l'avenir de la Calédonie ne pourra être construit que dans le dialogue et le compromis. Certainement pas au travers d'une sanction qui est le scrutin d'auto-détermination."
"On a déjà trop tardé. Il faut s'y mettre dès maintenant pour rassurer les Calédoniens, les investisseurs, les entrepreneurs, parce que la Calédonie est sur le chemin de la descente économique", déclare Isabelle Lafleur. "Je crois que ce sera catastrophique si on arrive à un niveau qui ressemblera à celui de la Polynésie. Parce qu'ils ont mis trop de temps à comprendre que le schéma politique devait être essentiel et uni pour pouvoir avancer."
Un document qui met en place la charte des valeurs de cette future formation a été signée mardi matin par les participants.
"Maintenant, nous avons six mois pour mettre en place l'organisation concrète de cette fédération", conclut Sonia Backès.
Ecoutez les propos de Sonia Backès au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
Ecoutez les propos d'Harold Martin au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
A la question du pourquoi une nouvelle fédération des républicains, les participants sont unanimes. Pour eux, l'idée est de s'unir.
"D'abord, l'idée, c'est d'unir au maximum la droite et le centre en Nouvelle-Calédonie", explique Sonia Backès, qui préside le groupe des Républicains. "On a vraiment fait une démarche élargie de coordination puisque on va du centre, avec Pascal Vittori, à l'ensemble des républicains, de ceux qui se sentent républicains, en Nouvelle-Calédonie."
"Si on veut que la Calédonie reste dans la France et dans la paix, il faut se réunir", ajoute le maire de Païta, Harold Martin.
"Compte tenu de notre histoire et compte tenu surtout des enjeux à venir, il faut - et c'est sans doute pour cela que nous allons prendre un peu de temps - que nous ayons une organisation spécifique", explique le sénateur Pierre Frogier (Les Républicains).
"Je crois effectivement que l'union fait la force", explique Isabelle Lafleur. "Mais je crois surtout que c'est la raison qui l'emporte."
Pour autant, tous insistent sur le fait qu'il s'agira d'une fédération, et non d'un parti politique.
"Chacun a sa place, c'est ouvert. C'est une fédération", déclare Harold Martin.
"Chacune garde son identité.", poursuit Sonia Backès. "Au sein de ce comité de coordination qui deviendra, dans maximum six mois, une fédération des républicains de Nouvelle-Calédonie, on a des identités différentes, on a des parcours différents."
L'enjeu primordial visé par cette nouvelle formation est la sortie de l'Accord de Nouméa.
"Il faut se réunir, pour préparer notre avenir, c'est à dire négocier au mieux la sortie de l'accord de Nouméa", explique Harold Martin. "On a tous été reçus au mois de juin par Nicolas Sarkozy. Ils nous a dit 'La France va changer en 2017, parce qu'il y a une élection présidentielle. Et par conséquent, pour que puisse vous aider, encore faut-il vous réunir. Et c'est ce que nous faisons avec cette fédération aujourd'hui".
"Pour nous, il y a une chose essentielle, primordiale, c'est la sortie de l'Accord de Nouméa", commente Pierre Frogier. "Plus nous serons regroupés, que ce soit dans les deux familles politiques, plus on se donnera de chances de trouver la meilleure sortie. Nous pensons que l'avenir de la Calédonie ne pourra être construit que dans le dialogue et le compromis. Certainement pas au travers d'une sanction qui est le scrutin d'auto-détermination."
"On a déjà trop tardé. Il faut s'y mettre dès maintenant pour rassurer les Calédoniens, les investisseurs, les entrepreneurs, parce que la Calédonie est sur le chemin de la descente économique", déclare Isabelle Lafleur. "Je crois que ce sera catastrophique si on arrive à un niveau qui ressemblera à celui de la Polynésie. Parce qu'ils ont mis trop de temps à comprendre que le schéma politique devait être essentiel et uni pour pouvoir avancer."
Un document qui met en place la charte des valeurs de cette future formation a été signée mardi matin par les participants.
"Maintenant, nous avons six mois pour mettre en place l'organisation concrète de cette fédération", conclut Sonia Backès.
Ecoutez les propos de Sonia Backès au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
ITW Backès 11/08/15
Ecoutez les propos d'Harold Martin au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
ITW Martin 11/08/15
Visionnez les déclarations de Sonia Backès au micro de Thierry Rigoureau et José Solia pour NC1ère :