Après sa renaissance suite à l'incendie qui l'avait ravagé en décembre 2013, le mur d'escalade de Magenta pourrait bientôt fermer. En cause : le coût trop élevé des mesures de gardiennage depuis l'incendie.
En 2013, pendant la veillée de Noël, le mur d'escalade de Magenta était détruit par un incendie. Les frais de réparation, qui montaient à 180 millions de francs CFP, avaient été pris en charge par l'assureur et rapidement, le mur avait retrouvé du poil de la bête, avec le retour quelques mois plus tard des adeptes calédoniens.
En période de vacances scolaires, comme c'est le cas actuellement, le mur d'escalade est d'ailleurs extrêmement plébiscité. Pendant cette période, entre 300 à 400 personnes de tous les âges se pressent chaque jour, pour s'adonner à la grimpe.
"On touche un public large sur la Calédonie", explique Luc Duvergé, moniteur-instructeur de la Fédération française de montagne et d'escalade. "Que ce soient les institutions, les scolaires, les parents, les indépendants".
Au sommet de sa gloire, la structure avait même accueilli les Championnats du monde en 2014. Celle-ci est l'une des cinq au monde à être homologuée pour les records.
Mais si l'incendie n'a pas empêché la structure d'être reconstruite et de tourner à nouveau depuis un an et demi, les effets secondaires de celui-ci pourraient amener le mur d'escalade à devoir fermer très prochainement.
En effet, la structure doit aujourd'hui être surveillée 24 heures sur 24, tous les jours de l'année
"Avant 2013 et avant l'incendie, nous avions un gardiennage avec des rondes aléatoires, mais force est de constater que cela n'a pas empêché l'incendie", explique Philippe Boquet, président du Comité régional d'escalade.
Ce gardiennage permanent représente un surcoût de 7 millions de francs CFP, ce qui équivaut à 50% du budget annuel de la structure. Un coût auquel le comité n'arrive à faire face.
Pour tenter de sauver le mur, le comité a du faire appel aux collectivités publiques. Mais un refus de ces dernières entraînerait le fermeture de la structure dès la fin du mois d'août.
Retrouvez le reportage en images de Bernard Lassauce et Robert Tamanogi pour NC1ère :
En période de vacances scolaires, comme c'est le cas actuellement, le mur d'escalade est d'ailleurs extrêmement plébiscité. Pendant cette période, entre 300 à 400 personnes de tous les âges se pressent chaque jour, pour s'adonner à la grimpe.
"On touche un public large sur la Calédonie", explique Luc Duvergé, moniteur-instructeur de la Fédération française de montagne et d'escalade. "Que ce soient les institutions, les scolaires, les parents, les indépendants".
Au sommet de sa gloire, la structure avait même accueilli les Championnats du monde en 2014. Celle-ci est l'une des cinq au monde à être homologuée pour les records.
Mais si l'incendie n'a pas empêché la structure d'être reconstruite et de tourner à nouveau depuis un an et demi, les effets secondaires de celui-ci pourraient amener le mur d'escalade à devoir fermer très prochainement.
En effet, la structure doit aujourd'hui être surveillée 24 heures sur 24, tous les jours de l'année
"Avant 2013 et avant l'incendie, nous avions un gardiennage avec des rondes aléatoires, mais force est de constater que cela n'a pas empêché l'incendie", explique Philippe Boquet, président du Comité régional d'escalade.
Ce gardiennage permanent représente un surcoût de 7 millions de francs CFP, ce qui équivaut à 50% du budget annuel de la structure. Un coût auquel le comité n'arrive à faire face.
Pour tenter de sauver le mur, le comité a du faire appel aux collectivités publiques. Mais un refus de ces dernières entraînerait le fermeture de la structure dès la fin du mois d'août.
Retrouvez le reportage en images de Bernard Lassauce et Robert Tamanogi pour NC1ère :