Au moins un coup de feu a été tiré, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le siège du gouvernement de Nouvelle-Calédonie. C'est le bureau du président du gouvernement, Philippe Germain qui était visé.
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Un impact de balle sur une vitre du bureau du président du gouvernement a été constaté jeudi matin. Philippe Germain a porté plainte, et une enquête est en cours.
Le président du gouvernement a immédiatement suspendu toute négociation avec les rouleurs, et a appelé l'Etat "à prendre ses responsabilités". Pour lui, les limites ont été dépassées et les manifestants ne peuvent pas imposer leurs positions aux institutions.
"On n'est plus dans le cadre d'un dialogue, on n'est plus dans un état de droit, on est dans un coup de force qui est organisé par des rouleurs et des mineurs qui veulent imposer à des institutions", a déclaré Philippe Germain. "J'ai fait preuve de beaucoup de patience et d'ouverture, pour tenter de régler ça par la dialogue. Maintenant on a dépassé les règles puisqu'ils tirent sur les institutions, ce n'est plus acceptable"
Ecoutez la réaction de Philippe Germain au micro de Malia-Losa Falelavaki pour NC1ère La Radio :
Le président du gouvernement a fait savoir que les négociations avaient conduit mercredi soir à une ébauche de protocole d'accord pour sortir du conflit. Selon Philippe Germain, les rouleurs ont tenu à rencontrer d'abord les mineurs, ce que le président refuse.
L'ouverture de l'exportation vers la Chine sera discutée dans le cadre de la future stratégie minière du pays.
La tension est donc montée d'un cran supplémentaire sur la Baie de la Moselle. Les manifestants ont placé un camion juste devant les forces de l'ordre et un autre devant l'entrée de la Province Sud. Jeudi matin, ils clamaient qu'ils étaient venus devant le gouvernement sans arme.
Le président du gouvernement a immédiatement suspendu toute négociation avec les rouleurs, et a appelé l'Etat "à prendre ses responsabilités". Pour lui, les limites ont été dépassées et les manifestants ne peuvent pas imposer leurs positions aux institutions.
"On n'est plus dans le cadre d'un dialogue, on n'est plus dans un état de droit, on est dans un coup de force qui est organisé par des rouleurs et des mineurs qui veulent imposer à des institutions", a déclaré Philippe Germain. "J'ai fait preuve de beaucoup de patience et d'ouverture, pour tenter de régler ça par la dialogue. Maintenant on a dépassé les règles puisqu'ils tirent sur les institutions, ce n'est plus acceptable"
Ecoutez la réaction de Philippe Germain au micro de Malia-Losa Falelavaki pour NC1ère La Radio :
ITW Germain 13/08/15
Le président du gouvernement a fait savoir que les négociations avaient conduit mercredi soir à une ébauche de protocole d'accord pour sortir du conflit. Selon Philippe Germain, les rouleurs ont tenu à rencontrer d'abord les mineurs, ce que le président refuse.
L'ouverture de l'exportation vers la Chine sera discutée dans le cadre de la future stratégie minière du pays.
La tension est donc montée d'un cran supplémentaire sur la Baie de la Moselle. Les manifestants ont placé un camion juste devant les forces de l'ordre et un autre devant l'entrée de la Province Sud. Jeudi matin, ils clamaient qu'ils étaient venus devant le gouvernement sans arme.