Chauffeur, mais pas taxi

Si la profession de chauffeur de taxi est connu de tous, celle d'exploitant de VLC l'est en revanche beaucoup moins. Retour sur une profession méconnue du grand public.
Les inscriptions pour l'examen d'accès à la profession de chauffeur de taxi dans la commune de Nouméa s'achèvent vendredi 14 août. Mais il n'y a pas que les taxis à être autorisés à transporter des passagers.

En brousse, à Poindimié, Thierry Todikromo exerce depuis plus trente ans la profession d'exploitant de VLC. VLC est un acronyme qui signifie "Véhicule de location avec chauffeur".

Et les affaires marchent bien. A peine a-t-il terminé sa course qu'il doit déjà repartir pour une autre. Thierry Todikromo, n'a pas le temps de stationner longtemps au centre du village, car ses services sont très prisés.

A Poindimié, ils sont cinq à exercer le métier. Si leurs services ressemblent à ceux d'un taxi, il s'agit toutefois d'un autre métier, et les formalités sont elles aussi différentes.

Pour obtenir l'autorisation d'exercer ce métier, il faut effectuer des démarches auprès de la Chambre de Commerce et de l'Artisanat, et du bureau des transports.

"Il y a des documents à remplir et c'est vrai que ces documents nous permettent d'exercer", explique Thierry Todikromo. "On ne peut pas exercer sans l'autorisation du gouvernement et du bureau des transports."

Ecoutez la réaction de Thierry Todikromo au micro de Marguerite Poigoune pour NC1ère La Radio :

ITW VLC 14/08/15


"L'activité VLC concerne des véhicules de moins de neuf places", explique Grégory Armando, responsable de l'offre de services à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat. "La première démarche à effecteur est d'obtenir le certificat d'aptitude à la profession d'entrepreneur de VLC".


Les documents et l’autorisation sont délivrés par la Chambre des métiers et par la DITTT ( direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres).