Le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a mis fin jeudi aux négociations dans le conflit avec les rouleurs. Accusés par le gouvernement d'être à l'origine du conflit, les mineurs rejettent ces accusations et soutiennent les demandes d'exportation formulées.
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A midi pile, le concert des klaxons a repris à la Baie de la Moselle. Malgré la pluie, les rouleurs sont toujours mobilisés. Les rouleurs devaient ensuite rouler dans Nouméa. Ils ont fait état de plusieurs directions possibles et des perturbations sont à prévoir ce vendredi au niveau du trafic.
Malgré l'arrêt des négociations, suspendues jeudi par le président du gouvernement, Philippe Germain, les rouleurs sont déterminés à interpeller le gouvernement pour reprendre les négociations et montrer qu'ils ne lâcheront pas.
Jeudi matin, Philippe Germain avait fait état d'un impact de balle découvert dans la vitre de son bureau. Si les rouleurs ont été pointés du doigt, ceux-ci parlent de coup monté.
De leur côté, les mineurs sont aussi dans la ligne de mire. En milieu de semaine, les rouleurs avaient demandé une réunion avec le gouvernement, en présence des mineurs, ce qu'avait refusé le gouvernement.
"Il y a un certain nombre de sujets qui concernent l'exportation sur lesquels il est préférable qu'on soit là pour apporter des éclairages", commente Xavier Gravelat, directeur général du groupe Montagnat. "Mais il n'est pas question pour nous d'orienter le mouvement vers quoi que ce soit. Il s'agit simplement d'apporter des éléments de réflexion".
Le président du gouvernement a aussi déclaré que certains sites avaient stoppé le roulage de latérites depuis deux mois, de manière inciter les rouleurs, alors privés de travail, à se mobiliser.
Des accusations que rejette Xavier Gravelat. "Ca, c'est extraordinaire, parce que Montagna ne fait pas de latérites", explique-t-il. "Cela fait deux ans qu'on n'a pas envoyé de bateaux."
Pour lui, on cherche un bouc émissaire, alors que le nickel est en crise. "Nous, on essaie de trouver des solutions pour l'ensemble de la profession", poursuit le directeur général du groupe. "Des solutions qui apportent du volume aux rouleurs, qui ne coûtent pas un sou à la collectivité, qui sont complètement conformes au schéma minier contrairement à ce qu'on peut entendre."
Pour Xavier Gravelat, le refus de donner suite aux demandes d'exportation est incompréhensible. "On parle de volumes garantis. Les volumes garantis, ça n'existe pas puisque nous avons qu'un seul client et ce client a la possibilité de s'approvisionner auprès d'autres clients pour moins cher", explique-t-il. "Depuis le début de l'année, les achats de latérites par l'Australie ont été divisés par deux et ça, c'est de l'activité de roulage. Et c'est essentiellement la Côte Est qui est concernée."
Retrouvez l'entretien de Xavier Gravelat avec Dave Waheo Hnasson et José Solia pour NC1ère :
Malgré l'arrêt des négociations, suspendues jeudi par le président du gouvernement, Philippe Germain, les rouleurs sont déterminés à interpeller le gouvernement pour reprendre les négociations et montrer qu'ils ne lâcheront pas.
Jeudi matin, Philippe Germain avait fait état d'un impact de balle découvert dans la vitre de son bureau. Si les rouleurs ont été pointés du doigt, ceux-ci parlent de coup monté.
De leur côté, les mineurs sont aussi dans la ligne de mire. En milieu de semaine, les rouleurs avaient demandé une réunion avec le gouvernement, en présence des mineurs, ce qu'avait refusé le gouvernement.
"Il y a un certain nombre de sujets qui concernent l'exportation sur lesquels il est préférable qu'on soit là pour apporter des éclairages", commente Xavier Gravelat, directeur général du groupe Montagnat. "Mais il n'est pas question pour nous d'orienter le mouvement vers quoi que ce soit. Il s'agit simplement d'apporter des éléments de réflexion".
Le président du gouvernement a aussi déclaré que certains sites avaient stoppé le roulage de latérites depuis deux mois, de manière inciter les rouleurs, alors privés de travail, à se mobiliser.
Des accusations que rejette Xavier Gravelat. "Ca, c'est extraordinaire, parce que Montagna ne fait pas de latérites", explique-t-il. "Cela fait deux ans qu'on n'a pas envoyé de bateaux."
Pour lui, on cherche un bouc émissaire, alors que le nickel est en crise. "Nous, on essaie de trouver des solutions pour l'ensemble de la profession", poursuit le directeur général du groupe. "Des solutions qui apportent du volume aux rouleurs, qui ne coûtent pas un sou à la collectivité, qui sont complètement conformes au schéma minier contrairement à ce qu'on peut entendre."
Pour Xavier Gravelat, le refus de donner suite aux demandes d'exportation est incompréhensible. "On parle de volumes garantis. Les volumes garantis, ça n'existe pas puisque nous avons qu'un seul client et ce client a la possibilité de s'approvisionner auprès d'autres clients pour moins cher", explique-t-il. "Depuis le début de l'année, les achats de latérites par l'Australie ont été divisés par deux et ça, c'est de l'activité de roulage. Et c'est essentiellement la Côte Est qui est concernée."
Retrouvez l'entretien de Xavier Gravelat avec Dave Waheo Hnasson et José Solia pour NC1ère :