Le conflit des rouleurs: le Congrès réagit

Pour sortir du conflit, Calédonie Ensemble propose une session extraordinaire du Congrès. 
Réponse de Thierry Santa, le président du Congrès, il sollicite l'intervention du Haut Commissaire afin de faire appel au groupe technique des présidents et signataires: GTPS.   

Réactions de Thierry Santa, le président du Congrès 


Hier, mardi 18 août, Calédonie Ensemble demandait la tenue d'une session extraordinaire du Congrès comme solution pour sortir de la crise.
Le président du Congrès,Thierry Santa s'exprime aujourd'hui et tient à souligner que "cette demande compte 16 signatures, ce qui n'est pas suffisant puisque l'article 66 de la loi organique précise que l'assemblée du Boulevard Vauban ne peut se réunir en session extraordinaire qu'à la demande de la majorité de ses membres soit 28 signatures". De plus, "au vue de l'urgence de la situation", Thierry Santa "appelle à un compromis et sollicite l'intervention du Haut Commissaire, garant de l'ordre public, afin qu'il réunisse à nouveau le groupe technique des présidents et signataires ou GTPS".        

 

Réponses de Philippe Dunoyer, le chef de groupe de Calédonie Ensemble au Congrès


Face à la réaction de Thierry Santa, Philippe Dunoyer, le chef de groupe de Calédonie Ensemble, souligne "qu'il est regrettable que le président du Congrès n'ait laissé que 12 heures entre la demande de Calédonie Ensemble et sa réponse d'aujourd'hui". Espérant ainsi que d'autres signataires viennent se rallier à la requête de Calédonie Ensemble. Selon Philippe Dunoyer, "le conflit tourne autour d'une interprétation du schéma minier adopté par le Congrès en 2009 et sur la future stratégie qui sera mise en place."
Si une session extraordinaire ne peut se tenir, il tient à ajouter que "le président du Congrès a la compétence de réunir le bureau dans le cadre d'une séance ordinaire et d'inscrire le sujet à l'ordre du jour, il faut que le débat ait lieu".   


Pas d'issue à la crise:

 

Pour le moment pas de réunion de prévue au gouvernement ni au Congrès.
Chacun campe sur ses postions, une crise qui dure depuis 15 jours.
La population, quant à elle, a toujours autant de mal à circuler sur les réseaux routiers du Pays.