En Nouvelle-Calédonie, si les automobilistes se retrouvent pénalisés par les blocages des rouleurs, pour certains corps de métiers, la situation pourrait devenir prochainement très compliquée. C'est le cas par exemple des boulangeries.
Les blocages opérés par les rouleurs grévistes ne gênent pas seulement les automobilistes. Ils ont aussi un impact sur le fonctionnement quotidien du pays et de ses habitants.
Dans un communiqué publié vendredi, la Chambre de Commerce et d'Industrie parlait de "graves conséquences sur l’économie du territoire" en raison de "l'enlisement du conflit des rouleurs".
Certaines entreprises se retrouvent en effet pénalisés par ces blocages. C'est le cas notamment des boulangeries. En cas de non-réapprovisionnement, celles-ci ne sont pas certaines d'avoir un stock de farine suffisant pour permettre la production de pain à partir de la semaine prochaine.
"On ne sait pas comment produire, si nos employés seront là", commente un boulanger de Nouméa. "Tout le monde ne sera pas servi, les livraisons seront diminuées, on sera obligé de ménager nos stocks".
Certaines boulangeries ont ainsi commencé à rationner leurs clients. Si pour le moment, la situation est loin d'être dramatique, elle pourrait devenir plus sérieuse dans les jours qui viennent si les blocages se poursuivent.
"Hier, on a du rationner comme il y avait les blocages, à cinq baguettes par personne", explique un autre boulanger de la capitale.
Retrouvez les témoignages des deux boulangers. Des images de Juditch Rostain et José Solia pour NC1ère :
Dans un communiqué publié vendredi, la Chambre de Commerce et d'Industrie parlait de "graves conséquences sur l’économie du territoire" en raison de "l'enlisement du conflit des rouleurs".
Certaines entreprises se retrouvent en effet pénalisés par ces blocages. C'est le cas notamment des boulangeries. En cas de non-réapprovisionnement, celles-ci ne sont pas certaines d'avoir un stock de farine suffisant pour permettre la production de pain à partir de la semaine prochaine.
"On ne sait pas comment produire, si nos employés seront là", commente un boulanger de Nouméa. "Tout le monde ne sera pas servi, les livraisons seront diminuées, on sera obligé de ménager nos stocks".
Certaines boulangeries ont ainsi commencé à rationner leurs clients. Si pour le moment, la situation est loin d'être dramatique, elle pourrait devenir plus sérieuse dans les jours qui viennent si les blocages se poursuivent.
"Hier, on a du rationner comme il y avait les blocages, à cinq baguettes par personne", explique un autre boulanger de la capitale.
Retrouvez les témoignages des deux boulangers. Des images de Juditch Rostain et José Solia pour NC1ère :