En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les victimes de violences conjugales ou sexuelles peuvent désormais appeler un numéro gratuit pour recevoir de l'aide. Une première dans ce pays.
•
Depuis cette semaine, les victimes de violences conjugales ou sexuelles peuvent appeler un numéro gratuit pour recevoir de l'aide. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les deux tiers des femmes sont victimes de violence physique ou sexuelle durant leur vie, rapporte l'ONG ChildFund, à l'origine de cette initiative.
Le service a été ouvert mercredi, mais n'a commencé à prendre des appels qu'hier. Nigel Spence, qui dirige la branche australienne de ChildFund, est convaincu que ce service va aider un grand nombre de victimes :
"Il y a beaucoup d'enthousiasme pour ce nouveau service, un enthousiasme réel. On a reçu un soutien très large pour le lancement de ce numéro d'appel gratuit ; c'est le premier du genre à donner des conseils principalement aux femmes, mais aussi aux hommes, dans tout le pays. On pense que ce service est vraiment opportun, parce que le nombre d'utilisateurs de téléphone portable grandit très rapidement ; environ trois personnes sur quatre ont un portable aujourd'hui, et ça progresse encore."
Pour le moment, la ligne téléphonique est ouverte tous les jours, de 8h à 17h, mais le service devrait être étendu de 7h à 19h en octobre prochain. Les conseillers recrutés parlent couramment les trois langues les plus répandues en Papouasie-Nouvelle-Guinée : le tok pisin, le motu et l'anglais.
Wesh Siku, qui travaille pour la branche papoue de ChildFund, nous précise quel type de service est offert aux victimes :
"Le but de ce numéro d'appel, c'est d'aider les survivants à surmonter la crise qu'ils viennent de subir, et ensuite de les diriger vers les services sociaux qui pourront leur porter secours - ils peuvent avoir besoin d'aller à l'hôpital, ou ils cherchent à avoir une assistance juridique... À l'intérieur du centre d'appel, il y a aussi une pièce qui est réservée aux victimes qui veulent avoir un entretien en face à face avec un conseiller."
Ce service est financé par des dons d'Australie et une bourse du gouvernement néo-zélandais. Avec l'argent déjà récolté, la ligne téléphonique doit pouvoir fonctionner pendant cinq ans.
Le service a été ouvert mercredi, mais n'a commencé à prendre des appels qu'hier. Nigel Spence, qui dirige la branche australienne de ChildFund, est convaincu que ce service va aider un grand nombre de victimes :
"Il y a beaucoup d'enthousiasme pour ce nouveau service, un enthousiasme réel. On a reçu un soutien très large pour le lancement de ce numéro d'appel gratuit ; c'est le premier du genre à donner des conseils principalement aux femmes, mais aussi aux hommes, dans tout le pays. On pense que ce service est vraiment opportun, parce que le nombre d'utilisateurs de téléphone portable grandit très rapidement ; environ trois personnes sur quatre ont un portable aujourd'hui, et ça progresse encore."
Pour le moment, la ligne téléphonique est ouverte tous les jours, de 8h à 17h, mais le service devrait être étendu de 7h à 19h en octobre prochain. Les conseillers recrutés parlent couramment les trois langues les plus répandues en Papouasie-Nouvelle-Guinée : le tok pisin, le motu et l'anglais.
Wesh Siku, qui travaille pour la branche papoue de ChildFund, nous précise quel type de service est offert aux victimes :
"Le but de ce numéro d'appel, c'est d'aider les survivants à surmonter la crise qu'ils viennent de subir, et ensuite de les diriger vers les services sociaux qui pourront leur porter secours - ils peuvent avoir besoin d'aller à l'hôpital, ou ils cherchent à avoir une assistance juridique... À l'intérieur du centre d'appel, il y a aussi une pièce qui est réservée aux victimes qui veulent avoir un entretien en face à face avec un conseiller."
Ce service est financé par des dons d'Australie et une bourse du gouvernement néo-zélandais. Avec l'argent déjà récolté, la ligne téléphonique doit pouvoir fonctionner pendant cinq ans.