Suite à l'accident mortel sur le barrage de Ko We Kara, les déclarations se sont enchaînées dans la journée de dimanche, mais au dix-neuvième jour de grève des rouleurs, la situation n'est toujours pas désamorcée.
Retour sur la journée de dimanche 23 août, au dix-neuvième jour de grève des rouleurs.
- 2h30 : Le véhicule d'un jeune homme de 25 ans s'encastre dans un camion, placé sur la Voie de Dégagement Ouest, au niveau du barrage filtrant de Ko We Kara. L'homme, qui a du être désincarcéré, meurt sur les lieux de l'accident des suites de ses blessures.
- 8h30 : Le Haut-Commissaire de la République, Vincent Bouvier, prononce une allocution officielle, dans laquelle il appelle les rouleurs et leurs représentants à mettre fin aux blocages à Nouméa et sur l'ensemble du territoire calédonien. Il explique que la levée des barrages sera une condition à la tenue de la réunion qui aurait du se dérouler dimanche à 16h, au Haut-Commissariat.
- 10h : Les rouleurs se rassemblent en réunion de crise. A l'issue de celle-ci, Wilfrid Maï, vice-président de ContraKmine, explique que les rouleurs ne participeront pas à la réunion de dimanche au Haut-Commissariat, pour, dit-il, "respecter le deuil" du jeune homme décédé dans la nuit sur le barrage. Wilfrid Maï annonce aussi que les rouleurs sont prêts à discuter dès le lendemain, mais demande la présence de Daniel Goa pour reprendre les négociations. Les rouleurs appellent aussi à manifester mercredi prochain, à 10h, au centre-ville de Nouméa.
- 11h : Le président du gouvernement, Philippe Germain, annonce lors d'une conférence de presse que, pour lui, "le temps des négociations est révolu". Il se dit décidé à signer, avec son adjoint, le vice-président du gouvernement, Jean-Louis d’Anglebermes, le protocole d'accord, qui n'avait pas été signé lors de la réunion de jeudi dernier.
- 16h : Pas de réunion au Haut-Commissariat.
- Des appels à la contre-mobilisation circulent sur Internet et les réseaux sociaux depuis dimanche matin. Ainsi, les entrepreneurs calédoniens ont annoncé vouloir manifester, lundi 24 août, à 10h, devant les grilles du Haut-Commissariat, pour alerter sur la situation précaire dans laquelle se trouvent les entreprises en raison des blocages. Dimanche, à 14h, un rassemblement citoyen se tenait au rond-point de Belle-Vie.
- 2h30 : Le véhicule d'un jeune homme de 25 ans s'encastre dans un camion, placé sur la Voie de Dégagement Ouest, au niveau du barrage filtrant de Ko We Kara. L'homme, qui a du être désincarcéré, meurt sur les lieux de l'accident des suites de ses blessures.
- 8h30 : Le Haut-Commissaire de la République, Vincent Bouvier, prononce une allocution officielle, dans laquelle il appelle les rouleurs et leurs représentants à mettre fin aux blocages à Nouméa et sur l'ensemble du territoire calédonien. Il explique que la levée des barrages sera une condition à la tenue de la réunion qui aurait du se dérouler dimanche à 16h, au Haut-Commissariat.
- 10h : Les rouleurs se rassemblent en réunion de crise. A l'issue de celle-ci, Wilfrid Maï, vice-président de ContraKmine, explique que les rouleurs ne participeront pas à la réunion de dimanche au Haut-Commissariat, pour, dit-il, "respecter le deuil" du jeune homme décédé dans la nuit sur le barrage. Wilfrid Maï annonce aussi que les rouleurs sont prêts à discuter dès le lendemain, mais demande la présence de Daniel Goa pour reprendre les négociations. Les rouleurs appellent aussi à manifester mercredi prochain, à 10h, au centre-ville de Nouméa.
- 11h : Le président du gouvernement, Philippe Germain, annonce lors d'une conférence de presse que, pour lui, "le temps des négociations est révolu". Il se dit décidé à signer, avec son adjoint, le vice-président du gouvernement, Jean-Louis d’Anglebermes, le protocole d'accord, qui n'avait pas été signé lors de la réunion de jeudi dernier.
- 16h : Pas de réunion au Haut-Commissariat.
- Des appels à la contre-mobilisation circulent sur Internet et les réseaux sociaux depuis dimanche matin. Ainsi, les entrepreneurs calédoniens ont annoncé vouloir manifester, lundi 24 août, à 10h, devant les grilles du Haut-Commissariat, pour alerter sur la situation précaire dans laquelle se trouvent les entreprises en raison des blocages. Dimanche, à 14h, un rassemblement citoyen se tenait au rond-point de Belle-Vie.