Après le conflit des rouleurs, l'USTKE rebondit sur le dossier des mines

L’accès à la ressource nickel, et sa valorisation, sont des sujets défendus par l'USTKE depuis des années. Le syndicat a suivi de près le conflit des rouleurs et, après avoir pris connaissance du protocole d’accord signé vendredi dernier, propose des pistes de réflexion.
L'USTKE s'empare à son tour du conflit des rouleurs, et a examiné à la loupe le protocole d'accord signé vendredi dernier. Des mesures concrètes pour pallier les difficultés des rouleurs auraient pu figurer dans le protocole, souligne par exemple Léonard Wahmetu, de la fédération mines et métallurgie du syndicat.

Et pourquoi ne pas installer des balances sur chaque site minier pour avoir le volume de tonnage exact qui sort du pays? Selon Franky Areski Adour, membre du bureau confédéral en charge des mines dans le Nord, le manque à gagner viendrait de ce tonnage-là.

"Il faut revoir les déséquilibres entre les sites miniers"

Sur le fond du conflit, le bureau confédéral de l’USTKE estime que "avec trois usines, il y a du volume de roulage, il faut revoir les déséquilibres entre les sites miniers". Il ne trouve pas sérieux d’ouvrir des lignes d’exportation vers la Chine. Il poursuit son combat : que l’enfant du Caillou soit "entrepreneur dans son propre pays". Le syndicat propose de revisiter le fonds nickel. La réflexion sur le dossier du minerai vert, sera au cœur d’un séminaire organisé par le syndicat les 8 et 9 octobre prochains.

Le reportage complet de Malia-Losa Falelavaki

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Lors du quinzième Congrès de l’USTKE les 3, 4 et 5 décembre, la position du syndicat sur l’avenir institutionnel du pays sera réaffirmée: pas de discussion sur un troisième accord, le syndicat  veut préparer le pays à sa pleine souveraineté et compte mener le combat pour gagner le référendum de 2018.

André Forest, président par intérim de l’USTKE, au micro de Malia-Losa Falelavaki

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Enfin, dernier sujet abordé, la fermeture du Surf hôtel: les 65 licenciés économiques ont été indemnisés, une dizaine a été reclassée et le reste est sans emploi. Une décision de la Sofinor et Nord Avenir jugée malhonnête par l’USTKE, membre de l’intersyndicale qui défend les 65 licenciés.