Malcolm Tanga : jeune espoir de la boxe thaï calédonienne

A seulement 12 ans, Malcolm Tanga n’a pas peur d’enfiler ses gants et de boxer. En 2013, il est sacré champion de Nouvelle-Calédonie dans la catégorie des moins de 40 kg. Le jeune garçon est un vrai combattant toujours prêt à se dépasser.
Bandes aux poignets, protège-dents et gants de boxe : Malcolm est prêt à combattre. Licencié de l’Académie des Arts Martiaux de Païta, il s’entraîne deux fois par semaine à l’Arène du sud. Pendant une heure et demie, il s’échauffe, perfectionne sa technique et améliore ses faiblesses dans le but d’aller toujours plus loin. 
Il y a deux ans et demi, l’envie de faire de la boxe thaï lui est venue en regardant des vidéos de combat sur internet. Encore aujourd’hui, il continue de prendre exemple sur des champions de titres mondiaux pour améliorer ses performances. Malgré son jeune âge, Malcolm a fait de cette discipline sa vocation.
 
« La boxe thaï pour moi, ça représente le calme, la discipline, savoir se contrôler mais aussi savoir respecter les gens. C’est une passion » confie Malcolm.
 
Et ses entraîneurs sont là pour veiller sur lui. Jean Thao Vikham, après 45 ans d'expérience dans les Arts Martiaux mais aussi et surtout Vadim Nonghai, champion de France en 2011, sont là pour faire progresser Malcolm à chaque séance.
 
« J’essaye de faire en sorte d’améliorer son parcours. Je lui donne les clés et les techniques pour qu’il réussisse et après, c’est à lui de travailler. Il a les bons automatismes mais il faut qu’il y ait du travail à côté » explique Vadim Nonghai. 
 

Un soutien familial important

Très éclectique, Malcolm n’est pas seulement un boxeur. Aîné d’une famille de trois enfants, il pratique aussi le football et le piano, de quoi occuper une bonne partie de son temps libre, même si la boxe thaï reste sa priorité.
Le jeune homme peut compter sur le soutien de sa famille et en particulier, celui de son père. Ron Tanga accompagne son fils à chacun de ses entraînements. Très à l’écoute du jeune homme, il est le premier à l’encourager dans sa vocation. 
 
« Je pars du principe que quand on veut quelque chose, on peut réussir. La boxe thaï, c’est ce qu’il aime et je fais tout pour qu’il réussisse. Çà demande beaucoup de temps mais quand on fait des enfants, on fait tout pour eux. Je suis très content de lui » confie son père.
 
Après avoir atteint la sixième place aux championnats de France de boxe thaï en avril dernier, Malcolm s’entraîne déjà pour remonter sur le ring l’année prochaine. Il aimerait, cette fois-ci, atteindre la première marche du podium et ramener la médaille d’or.