Les exportations de minerais pauvres de Nouvelle-Calédonie vers la Chine, peut-être bientôt une réalité ? L’Union Calédonienne a peut être changé la donne en se prononçant ce lundi lors du GTPS, mais à certaines conditions. Un relevé de conclusions sera prochainement présenté au gouvernement.
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La médiation de Daniel Goa dans le conflit des rouleurs n’y est peut-être pas étrangère. Tout comme la présentation du syndicat des exportateurs de minerai en début de réunion ce lundi. Pendant une grosse demi-heure, le SEM a présenté à grand renfort de chiffres et de données techniques, un inventaire des ressources à très basse teneur en nickel disponibles.
A la sortie du Haut-comissariat où se tenait le groupe de travail des présidents des institutions et des signataires de l'Accord de Nouméa (GTPS), Neko Hnepeune pour l’Union Calédonienne se disait favorable à l’exportation d’une partie de ces minerais vers la Chine, ceux qu’on appelle les minerais poubelles, sur une durée de 18 mois et dans une quantité limitée. Et uniquement si les usines offshores des groupes calédoniens ne sont pas en mesure de les valoriser. Des conditions plutôt strictes donc mais sur le principe, l’UC se rapproche de fait des Républicains, eux aussi favorables à l’ouverture vers la Chine.
Face à eux Calédonie Ensemble et l'Uni n’ont pas bougé d’un cil. Sur la même ligne, les deux partis s’opposent catégoriquement à cette option, synonyme de pillage des ressources pour des intérêts à court terme et réclament un débat public pour la révision de la stratégie nickel par le Congrès. Une étape jugée nécessaire par tous les groupes, mais avant le congrès, la question des exportations est censée être abordée vendredi par le gouvernement. Et cette fois, la balance pourrait bien pencher vers la Chine, car à eux deux, l’UC et les Républicains forment une majorité au sein de l’exécutif calédonien.
L'incertitude plane cependant sur la tenue de cette réunion au gouvernement. Son président, Philippe Germain, est en effet attendu en fin de semaine au Forum des Iles du Pacifique en Papouasie Nouvelle-Guinée.
A la sortie du Haut-comissariat où se tenait le groupe de travail des présidents des institutions et des signataires de l'Accord de Nouméa (GTPS), Neko Hnepeune pour l’Union Calédonienne se disait favorable à l’exportation d’une partie de ces minerais vers la Chine, ceux qu’on appelle les minerais poubelles, sur une durée de 18 mois et dans une quantité limitée. Et uniquement si les usines offshores des groupes calédoniens ne sont pas en mesure de les valoriser. Des conditions plutôt strictes donc mais sur le principe, l’UC se rapproche de fait des Républicains, eux aussi favorables à l’ouverture vers la Chine.
Face à eux Calédonie Ensemble et l'Uni n’ont pas bougé d’un cil. Sur la même ligne, les deux partis s’opposent catégoriquement à cette option, synonyme de pillage des ressources pour des intérêts à court terme et réclament un débat public pour la révision de la stratégie nickel par le Congrès. Une étape jugée nécessaire par tous les groupes, mais avant le congrès, la question des exportations est censée être abordée vendredi par le gouvernement. Et cette fois, la balance pourrait bien pencher vers la Chine, car à eux deux, l’UC et les Républicains forment une majorité au sein de l’exécutif calédonien.
L'incertitude plane cependant sur la tenue de cette réunion au gouvernement. Son président, Philippe Germain, est en effet attendu en fin de semaine au Forum des Iles du Pacifique en Papouasie Nouvelle-Guinée.