Le joueur de Nouvelle-Calédonie a remporté le tournoi national des 2e séries 2015. En finale, il s'est imposé en deux sets contre un licencié de Seine-Saint-Denis.
Finaliste 2014, Maxime Chazal a pris sa revanche. Il est le champion français des 2e séries cette année après sa victoire 7-5, 6-2 face à Florent Diep. C'est la première fois qu'un joueur calédonien connaît cet honneur. Il va désormais intégrer le cercle très fermé des 1ère séries qui englobe les 30 meilleurs tricolores. Les choses ont pourtant mal commencées pour le Cagou, mené 4 jeux à 1, 30-0 dans le premier set, avant de renverser le cours du match et d'empocher 8 des 9 jeux suivants ! A 22 ans, le n°48 français continue donc sa belle saison. Il a remporté plusieurs tournois "Futures" dotés à 10 000 dollars en simple, en France, mais aussi en Espagne, en Roumanie et en Serbie. Maxime Chazal s'est également offert un tournoi en double au Maroc en compagnie d'un certain ... Florent Diep.
L'ancien sociétaire du Tennis Club du Mont-Coffyn a débuté le tennis à l'âge de 5 ans avant de rejoindre la Ligue calédonienne. Il s'entraîne désormais en métropole dans la région Provence. Mais il n'oublie jamais de faire part de ses émotions à ceux qui l'ont accompagné dans sa carrière. "Il m'a envoyé deux textos après sa victoire" raconte Philippe Poignon, l'un des deux cadres techniques de la ligue avec Gérard Winter. "C'est une étape importante pour lui. En Nouvelle-Calédonie, personne n'avait réussi à gagner le Critérium (championnat de France 2e série). Il rattrape cette année le retard qu'il a pris en 2014 à cause d'une blessure. Il est toujours dans la course pour terminer entre la 200e et la 250e place mondiale d'ici la fin de l'année. Il lui reste trois mois pour le faire". Sur son profil mis en ligne par l'ITF (International Tennis Federation), Maxime Chazal figure actuellement au 267e rang mondial au 31 août 2015. Il doit prochainement participer à plusieurs tournois dits "Challengers", le niveau au-dessus des "Futures", dotés à 42 000 dollars en Hollande, en Roumanie et au Maroc. "Généralement, sur ces tournois, les adversaires sont classés entre la 100e et la 200e place mondiale, précise Philippe Poignon. Il va pouvoir se situer par rapport à ses objectifs".
Progresser encore et toujours, pour aller plus haut. Maxime Chazal a fourni beaucoup d'efforts pour accéder à la consécration obtenue ce week-end. Il a fait évoluer son jeu et son mental. "C'est un matcheur, il adore la compétition. Son bras va très vite. Mais il a compris qu'il doit travailler plus dur à l'entraînement. Il a fait un gros travail foncier et mental pour être dans une démarche de joueur professionnel" explique son ancien coach au Ouen Toro. Un investissement qui donne des résultats. "Cette année, il a souvent été en difficulté dans le troisième set. Il a du sauver des balles de match et renverser des rencontres. Il a franchi un palier dans la gestion de ces moments".
Pour le tennis calédonien, les bonnes nouvelles ne cessent de tomber. La semaine dernière, on apprenait que la jeune Emma Jouy, 10 ans, était retenue par la Direction technique nationale pour faire partie du Programme Avenir. Elle fait partie des 6 meilleures joueuses françaises dans la catégorie des 10 ans. Une élite que la FFT espère amener vers le très haut niveau dès l'âge de 15 ans. "Cela récompense le travail des bénévoles, des clubs, mais aussi de la Ligue. Ils s'investissent pour faire tourner les structures. Il faut tous aller dans le même sens. Et ces bénévoles sont eux aussi récompensés par les belles performances réalisées et les succès du tennis calédonien en général" souligne Philippe Poignon.
L'ancien sociétaire du Tennis Club du Mont-Coffyn a débuté le tennis à l'âge de 5 ans avant de rejoindre la Ligue calédonienne. Il s'entraîne désormais en métropole dans la région Provence. Mais il n'oublie jamais de faire part de ses émotions à ceux qui l'ont accompagné dans sa carrière. "Il m'a envoyé deux textos après sa victoire" raconte Philippe Poignon, l'un des deux cadres techniques de la ligue avec Gérard Winter. "C'est une étape importante pour lui. En Nouvelle-Calédonie, personne n'avait réussi à gagner le Critérium (championnat de France 2e série). Il rattrape cette année le retard qu'il a pris en 2014 à cause d'une blessure. Il est toujours dans la course pour terminer entre la 200e et la 250e place mondiale d'ici la fin de l'année. Il lui reste trois mois pour le faire". Sur son profil mis en ligne par l'ITF (International Tennis Federation), Maxime Chazal figure actuellement au 267e rang mondial au 31 août 2015. Il doit prochainement participer à plusieurs tournois dits "Challengers", le niveau au-dessus des "Futures", dotés à 42 000 dollars en Hollande, en Roumanie et au Maroc. "Généralement, sur ces tournois, les adversaires sont classés entre la 100e et la 200e place mondiale, précise Philippe Poignon. Il va pouvoir se situer par rapport à ses objectifs".
Progresser encore et toujours, pour aller plus haut. Maxime Chazal a fourni beaucoup d'efforts pour accéder à la consécration obtenue ce week-end. Il a fait évoluer son jeu et son mental. "C'est un matcheur, il adore la compétition. Son bras va très vite. Mais il a compris qu'il doit travailler plus dur à l'entraînement. Il a fait un gros travail foncier et mental pour être dans une démarche de joueur professionnel" explique son ancien coach au Ouen Toro. Un investissement qui donne des résultats. "Cette année, il a souvent été en difficulté dans le troisième set. Il a du sauver des balles de match et renverser des rencontres. Il a franchi un palier dans la gestion de ces moments".
Pour le tennis calédonien, les bonnes nouvelles ne cessent de tomber. La semaine dernière, on apprenait que la jeune Emma Jouy, 10 ans, était retenue par la Direction technique nationale pour faire partie du Programme Avenir. Elle fait partie des 6 meilleures joueuses françaises dans la catégorie des 10 ans. Une élite que la FFT espère amener vers le très haut niveau dès l'âge de 15 ans. "Cela récompense le travail des bénévoles, des clubs, mais aussi de la Ligue. Ils s'investissent pour faire tourner les structures. Il faut tous aller dans le même sens. Et ces bénévoles sont eux aussi récompensés par les belles performances réalisées et les succès du tennis calédonien en général" souligne Philippe Poignon.