La question de la Papouasie occidentale divise les dirigeants de la région, réunis en sommet à Port-Moresby où s'est rendue une délégation de la Nouvelle-Calédonie
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Free West Papua : mission d'enquête compromise
Peter O'Neill, le Premier ministre papou, ne s'en cache pas : il n'a pas l'intention de se fâcher avec l'Indonésie. Le pays n'est donc pas en faveur de la mise en place d'une mission d'enquête dans la province indonésienne, comme le réclament les indépendantistes papous.
Notre principale recommandation, c'est de travailler avec l'Indonésie
« Notre principale recommandation, c'est de travailler avec l'Indonésie », déclare ainsi le ministre papou des Affaires étrangères, Rimbink Pato.
Son homologue néo-zélandais, Murray McCully, a lui aussi fait savoir qu'il ne soutenait pas l'idée d'une mission d'enquête. On sait que le gouvernement fidjien penche également du côté indonésien.
En revanche, les Îles Salomon soutiennent les indépendantistes. Le Premier ministre, Manasseh Sogavare, plaide non seulement pour l'envoi d'enquêteurs de l'Onu, mais aussi pour qu'un groupe de Papouasie occidentale soit admis au sein du Forum des îles du Pacifique (FIP).
Ce sujet, très politique, fait partie des cinq thèmes de discussion retenus pour ce 46e sommet du FIP.
Son homologue néo-zélandais, Murray McCully, a lui aussi fait savoir qu'il ne soutenait pas l'idée d'une mission d'enquête. On sait que le gouvernement fidjien penche également du côté indonésien.
En revanche, les Îles Salomon soutiennent les indépendantistes. Le Premier ministre, Manasseh Sogavare, plaide non seulement pour l'envoi d'enquêteurs de l'Onu, mais aussi pour qu'un groupe de Papouasie occidentale soit admis au sein du Forum des îles du Pacifique (FIP).
Ce sujet, très politique, fait partie des cinq thèmes de discussion retenus pour ce 46e sommet du FIP.
Expulsion à Nauru d'un homme d'affaires suspecté de trafic de stupéfiants
Plusieurs étrangers viennent d'être expulsés de Nauru. Un homme d'affaires chinois, Ma Dong, a été forcé de quitter l'île dimanche dernier, sans explication. Sa femme, nauruane, et ses quatre enfants sont restés à Nauru.
Le gouvernement refuse de s'exprimer sur le sujet, mais selon le chef de la police, l'homme d'affaires est accusé d'avoir importé de la drogue. Des sources locales, citées par la radio nationale néo-zélandaise, notent toutefois qu'aucune drogue n'a été retrouvée.
La police refuse, en outre, de dire si ce citoyen chinois est formellement accusé et s'il devra comparaître devant la justice. Un collègue de Ma Dong, lui aussi chinois, se dit inquiet. Il explique avoir pris part aux récentes manifestations anti-gouvernementales.
Le gouvernement refuse de s'exprimer sur le sujet, mais selon le chef de la police, l'homme d'affaires est accusé d'avoir importé de la drogue. Des sources locales, citées par la radio nationale néo-zélandaise, notent toutefois qu'aucune drogue n'a été retrouvée.
La police refuse, en outre, de dire si ce citoyen chinois est formellement accusé et s'il devra comparaître devant la justice. Un collègue de Ma Dong, lui aussi chinois, se dit inquiet. Il explique avoir pris part aux récentes manifestations anti-gouvernementales.
Le Cambodge va accueillir d'autres réfugiés pour le compte de l'Australie
c'est ce qu'affirme Peter Dutton, le ministre australien de l'Immigration. Il vient de se rendre à Phnom Penh pour s'en assurer. Le mois dernier, un membre du ministère cambodgien de l'Intérieur avait déclaré que son pays ne souhaitait pas accueillir plus de réfugiés que les quatre personnes arrivées de Nauru en juin dernier.
Si les responsables cambodgiens assurent être prêts à respecter l'accord signé avec l'Australie il y a un an, encore faudra-t-il que des réfugiés se portent volontaires pour tenter de refaire leur vie au Cambodge. L'une des quatre personnes logées à Phnom Penh souhaite retourner dans son pays d'origine, la Birmanie.
Si les responsables cambodgiens assurent être prêts à respecter l'accord signé avec l'Australie il y a un an, encore faudra-t-il que des réfugiés se portent volontaires pour tenter de refaire leur vie au Cambodge. L'une des quatre personnes logées à Phnom Penh souhaite retourner dans son pays d'origine, la Birmanie.