Le syndicat des infirmiers à domicile de Nouvelle Calédonie a publié les résultats d'une enquête concernant les actes d'incivilité à l'encontre des infirmiers à domicile sur le territoire. Depuis quelques temps, le syndicat constate aussi une augmentation des problèmes sur la zone de Saint-Louis.
D'après les informations publiées par le syndicat des infirmiers à domicile de Nouvelle Calédonie (SIAD), 18 signalements concernant des actes d'incivilité à l'encontre d'infirmiers libéraux ont été répertoriés sur les quatre communes du Grand Nouméa, entre le 1er janvier et le 31 juillet 2015. Il s'agit des résultats d'une enquête conduite par le syndicat sur cette période. Près de 4 cas d'incivilité sur 5 recensées concernent des femmes, qui, toujours d'après le rapport, sont plus exposées que leurs collègues masculins.
Dans son communiqué, le SIAD indique aussi qu'après le 31 juillet, une "augmentation notoire" des actes d'incivilité a été notée aux alentours de Saint-Louis. Une infirmière aurait été menacée de mort avec une arme à feu pointée sur sa tête, conduisant la plupart des infirmiers à user de leurs droits de retrait pour ne plus se rendre dans la tribu.
Le SIAD déplore ces incivilités, mais aussi "les blocages à répétition", qui auraient divisé par deux les tournées sur le Mont-Dore. Il pointe du doigt le comportement des rouleurs, qui, pendant le conflit, n'auraient pas laissé passer les infirmiers libéraux, malgré la présentation de leur carte professionnelle.
Le syndicat en appelle au nouveau directeur de cabinet du Haut-Commissariat, pour honorer "les engagements pris par son prédécesseur concernant la sécurité des infirmiers libéraux".
Dans son communiqué, le SIAD indique aussi qu'après le 31 juillet, une "augmentation notoire" des actes d'incivilité a été notée aux alentours de Saint-Louis. Une infirmière aurait été menacée de mort avec une arme à feu pointée sur sa tête, conduisant la plupart des infirmiers à user de leurs droits de retrait pour ne plus se rendre dans la tribu.
Le SIAD déplore ces incivilités, mais aussi "les blocages à répétition", qui auraient divisé par deux les tournées sur le Mont-Dore. Il pointe du doigt le comportement des rouleurs, qui, pendant le conflit, n'auraient pas laissé passer les infirmiers libéraux, malgré la présentation de leur carte professionnelle.
Le syndicat en appelle au nouveau directeur de cabinet du Haut-Commissariat, pour honorer "les engagements pris par son prédécesseur concernant la sécurité des infirmiers libéraux".