Depuis 23 ans, un accord de coopération existe entre la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour aider les pays du Pacifique, victimes de catastrophes naturelles. Retour et éclairage sur ce dispositif.
FRANTZ, l'accord de coopération entre la Nouvelle-Zélande, l'Australie et la France, pour l'aide aux pays du Pacifique victimes de catastrophes naturelles, existe depuis 23 ans. Cette alliance permet de faire appel aux forces armées, mais aussi aux spécialistes de la protection civile.
Le dispositif, à nouveau mis à contribution il y a quelques mois lors du passage du cyclone PAM au Vanuatu, s'améliore au fil des années. Il vise principalement des actions concrètes, comme l'envoi massif de matériel après des cyclones.
Pour ce faire, il faut préparer des stocks de matériel, immédiatement disponibles, ce qui est le cas en Polynésie française.
"On dispose d'un stock de produits, et surtout de bâches, de pompes, qui permettent dans un premier temps, de réagir", explique Lionel Beffre, Haut-Commissaire de la Polynésie française. "Quand on a un événement comme cela, il ne faut pas que chacun arrive avec le même matériel. Il faut que chacun amène un matériel différent et il faut que ces matériels soient complémentaires".
Pour arriver à une bonne coordination de l'aide, il fallait aussi mettre en place une véritable coopération entre la France, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
"Les militaires français ou néo-zélandais sont bien organisés et peuvent commander à leur base quels sont les besoins", commente Rewi Pittman, directeur de cabinet du Premier Ministre des îles Cook. "Cela peut être un manque d'eau ou l'absence d'abris pour la population. L'important, c'est de définir les besoins rapidement."
L'augmentation des catastrophes naturelles dans la région au cours des dernières décennies rend plus que jamais nécessaire la mise en place d'une telle coordination.
Retrouvez le reportage en images de Polynésie 1ère, suivi par un débat avec Anton Ojala, haut fonctionnaire du ministère chargé des affaires étrangères en Nouvelle-Zélande et Michel Hasset, haut fonctionnaire du ministère chargé des affaires étrangères en Australie, sur le plateau du JT de Polynésie 1ère :
Le dispositif, à nouveau mis à contribution il y a quelques mois lors du passage du cyclone PAM au Vanuatu, s'améliore au fil des années. Il vise principalement des actions concrètes, comme l'envoi massif de matériel après des cyclones.
Pour ce faire, il faut préparer des stocks de matériel, immédiatement disponibles, ce qui est le cas en Polynésie française.
"On dispose d'un stock de produits, et surtout de bâches, de pompes, qui permettent dans un premier temps, de réagir", explique Lionel Beffre, Haut-Commissaire de la Polynésie française. "Quand on a un événement comme cela, il ne faut pas que chacun arrive avec le même matériel. Il faut que chacun amène un matériel différent et il faut que ces matériels soient complémentaires".
Pour arriver à une bonne coordination de l'aide, il fallait aussi mettre en place une véritable coopération entre la France, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
"Les militaires français ou néo-zélandais sont bien organisés et peuvent commander à leur base quels sont les besoins", commente Rewi Pittman, directeur de cabinet du Premier Ministre des îles Cook. "Cela peut être un manque d'eau ou l'absence d'abris pour la population. L'important, c'est de définir les besoins rapidement."
L'augmentation des catastrophes naturelles dans la région au cours des dernières décennies rend plus que jamais nécessaire la mise en place d'une telle coordination.
Retrouvez le reportage en images de Polynésie 1ère, suivi par un débat avec Anton Ojala, haut fonctionnaire du ministère chargé des affaires étrangères en Nouvelle-Zélande et Michel Hasset, haut fonctionnaire du ministère chargé des affaires étrangères en Australie, sur le plateau du JT de Polynésie 1ère :