Ragunath Manet, musicien indien et parfait francophone, est l'invité d'honneur du 8ème Forum de la Francophonie qui se tient en Nouvelle-Calédonie jusqu'à samedi 17 octobre.
L'invité d'honneur du 8ème Forum de la Francophonie dans la zone Pacifique, qui se tient en Nouvelle-Calédonie à partir de ce jeudi jusqu'à samedi prochain inclus, est le musicien indien Ragunath Manet. Il présentera son spectacle vendredi 16 octobre, à 20h, au Conservatoire de Musique de la Nouvelle-Calédonie.
Originaire de Pondichéry, une ville du sud-est de l'Inde, ancien comptoir français et vit encore une importante communauté francophone, Ragunath Manet, lui-même parfaitement francophone, revient sur la langue française, le plurilinguisme et sa langue maternelle, le tamoul.
"La francophonie est pour moi quelque chose d'important", explique l'artiste. "C'est la francophonie qui m'a lancé d'ailleurs à travers le monde".
A Pondichéry et dans toute l'Inde, les danseuses des temples, qui pratiquaient la danse dont Ragunath Manet fera une démonstration vendredi soir, en compagnie de ses danseuses, ont été chassées. Cette danse a failli disparaître du pays. "Cette danse a failli disparaître à jamais", explique l'artiste. "Quelque part, grâce à la francophonie et la présence française, les temples ont gardé les danseuses à Pondichéry. Et j'ai pu bénéficier de cet enseignement. Et grâce à Pondichery, comme je suis né là-bas et comme je suis francophone, ça m'a permis d'avoir mes premiers contrats en France".
Parfait polyglotte, Ragunath Manet ne tarit pas d'éloges sur le multilinguisme. "Pour moi, la multitude des langues fait la richesse. Le fait de connaître plusieurs langues, cela me permet aussi de naviguer à travers le monde", poursuit-il.
Le musicien et danseur reconnaît que ses premiers pas dans le milieu de la danse n'ont pas forcément été faciles. "Au début, quand j'ai voulu danser, c'était très simple, on m'a dit, pas de danse pour un homme", explique-t-il. "J'imitais beaucoup les mouvements de mes soeurs, en cachette. Et un beau jour, j'ai demandé à mon maître de m'apprendre à danser. Il m'a dit 'Qu'est-ce que tu vas faire ? On ne vit pas de la danse.'. Comme j'étais persévérant, il m'a appris la danse".
Ragunath Manet insiste toutefois pour dire qu'en Inde, un danseur fait plus que danser. "Il faut savoir jouer de la musique, chanter, mener le rythme, c'est un chef d'orchestre lui-même".
Originaire de Pondichéry, une ville du sud-est de l'Inde, ancien comptoir français et vit encore une importante communauté francophone, Ragunath Manet, lui-même parfaitement francophone, revient sur la langue française, le plurilinguisme et sa langue maternelle, le tamoul.
"La francophonie est pour moi quelque chose d'important", explique l'artiste. "C'est la francophonie qui m'a lancé d'ailleurs à travers le monde".
A Pondichéry et dans toute l'Inde, les danseuses des temples, qui pratiquaient la danse dont Ragunath Manet fera une démonstration vendredi soir, en compagnie de ses danseuses, ont été chassées. Cette danse a failli disparaître du pays. "Cette danse a failli disparaître à jamais", explique l'artiste. "Quelque part, grâce à la francophonie et la présence française, les temples ont gardé les danseuses à Pondichéry. Et j'ai pu bénéficier de cet enseignement. Et grâce à Pondichery, comme je suis né là-bas et comme je suis francophone, ça m'a permis d'avoir mes premiers contrats en France".
Parfait polyglotte, Ragunath Manet ne tarit pas d'éloges sur le multilinguisme. "Pour moi, la multitude des langues fait la richesse. Le fait de connaître plusieurs langues, cela me permet aussi de naviguer à travers le monde", poursuit-il.
Le musicien et danseur reconnaît que ses premiers pas dans le milieu de la danse n'ont pas forcément été faciles. "Au début, quand j'ai voulu danser, c'était très simple, on m'a dit, pas de danse pour un homme", explique-t-il. "J'imitais beaucoup les mouvements de mes soeurs, en cachette. Et un beau jour, j'ai demandé à mon maître de m'apprendre à danser. Il m'a dit 'Qu'est-ce que tu vas faire ? On ne vit pas de la danse.'. Comme j'étais persévérant, il m'a appris la danse".
Ragunath Manet insiste toutefois pour dire qu'en Inde, un danseur fait plus que danser. "Il faut savoir jouer de la musique, chanter, mener le rythme, c'est un chef d'orchestre lui-même".