En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le directeur du service de la répression des fraudes a été arrêté pour faux témoignage. Cette arrestation fait suite à un mandat d'arrêt contre le Premier ministre du pays.
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Le directeur du service papou de la répression des fraudes, Mathew Damaru, a été arrêté et accusé de faux témoignage. Il est la quatrième personne liée au lancement d'un mandat d'arrêt contre le Premier ministre à être inquiétée, en l'espace de seulement deux semaines.
C'est en juin 2014 que la magistrate Nerrie Eliakim a lancé ce mandat d'arrêt pour corruption présumée. Peter O'Neill est accusé d'avoir organisé le versement de 30 millions de dollars d'argent public au cabinet de son avocat. Le mandat est toujours valable, mais le Premier ministre n'a pas été arrêté, ses avocats ont déposé plusieurs recours.
L'affaire a pris une nouvelle tournure ces derniers jours. Deux policiers qui enquêtaient sur les pratiques de corruption du Premier ministre ont été licenciés, puis réintégrés. Des avocats australiens représentant des enquêteurs anticorruption ont été temporairement interdits d'entrée en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Et une enquête interne a été lancée contre la magistrate Nerrie Eliakim. Depuis, le nom de Mathew Damaru s'est donc ajouté à la liste. Le directeur du service de la répression des fraudes, commissaire divisionnaire, a participé à nombreuses enquêtes impliquant des hommes politiques, dont le Premier ministre, Peter O'Neill. Il a aussi, récemment, mené une enquête sur une possible ingérence du chef de la police Gari Baki.
Pour l'ancien ministre de la Justice, Kerenga Kua, l'un des premiers à avoir perdu son poste, l'an passé, après le lancement du mandat d'arrêt, cela ne fait aucun doute, le gouvernement cherche à évincer tous ceux qui sont liés à l'affaire :
"Comment peut-on croire qu'il s'agisse d'événements fortuits ? Surtout quand on voit la pression continue qui est mise sur tous ceux qui ont joué un rôle dans la tentative d'amener le Premier ministre devant la justice pour répondre aux accusations portées contre lui. Tous ces gens ont été renvoyés, leurs carrières ont été détruites, et ils ont été marginalisés."
Thomas Eluh est l'un des deux officiers de police renvoyés de la police le 29 septembre dernier. Membre du service de la répression des fraudes, il pense qu'un officier de police et un avocat représentant l'unité de police anticorruption sont les prochains sur la liste. Ils seront, eux aussi, accusés de faux témoignage, a-t-il prédit au micro de la radio nationale néo-zélandaise.
En parallèle, l'opposition papoue a fait savoir qu'elle préparait une motion de défiance pour renverser le gouvernement de Peter O'Neill.
Le Premier ministre rejette les accusations portées contre lui, et estime que c'est pour des raisons politiques que certains veulent le poursuivre.
C'est en juin 2014 que la magistrate Nerrie Eliakim a lancé ce mandat d'arrêt pour corruption présumée. Peter O'Neill est accusé d'avoir organisé le versement de 30 millions de dollars d'argent public au cabinet de son avocat. Le mandat est toujours valable, mais le Premier ministre n'a pas été arrêté, ses avocats ont déposé plusieurs recours.
L'affaire a pris une nouvelle tournure ces derniers jours. Deux policiers qui enquêtaient sur les pratiques de corruption du Premier ministre ont été licenciés, puis réintégrés. Des avocats australiens représentant des enquêteurs anticorruption ont été temporairement interdits d'entrée en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Et une enquête interne a été lancée contre la magistrate Nerrie Eliakim. Depuis, le nom de Mathew Damaru s'est donc ajouté à la liste. Le directeur du service de la répression des fraudes, commissaire divisionnaire, a participé à nombreuses enquêtes impliquant des hommes politiques, dont le Premier ministre, Peter O'Neill. Il a aussi, récemment, mené une enquête sur une possible ingérence du chef de la police Gari Baki.
Pour l'ancien ministre de la Justice, Kerenga Kua, l'un des premiers à avoir perdu son poste, l'an passé, après le lancement du mandat d'arrêt, cela ne fait aucun doute, le gouvernement cherche à évincer tous ceux qui sont liés à l'affaire :
"Comment peut-on croire qu'il s'agisse d'événements fortuits ? Surtout quand on voit la pression continue qui est mise sur tous ceux qui ont joué un rôle dans la tentative d'amener le Premier ministre devant la justice pour répondre aux accusations portées contre lui. Tous ces gens ont été renvoyés, leurs carrières ont été détruites, et ils ont été marginalisés."
Thomas Eluh est l'un des deux officiers de police renvoyés de la police le 29 septembre dernier. Membre du service de la répression des fraudes, il pense qu'un officier de police et un avocat représentant l'unité de police anticorruption sont les prochains sur la liste. Ils seront, eux aussi, accusés de faux témoignage, a-t-il prédit au micro de la radio nationale néo-zélandaise.
En parallèle, l'opposition papoue a fait savoir qu'elle préparait une motion de défiance pour renverser le gouvernement de Peter O'Neill.
Le Premier ministre rejette les accusations portées contre lui, et estime que c'est pour des raisons politiques que certains veulent le poursuivre.