Clive Palmer, magnat minier et homme politique australien, aurait cherché à obtenir un prêt de 25 millions de dollars des autorités locales pour sa société Queensland Nickel.
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Le magnat minier et homme politique australien Clive Palmer aurait cherché à obtenir un prêt de 25 millions de dollars des autorités locales pour sa société Queensland Nickel.
Une information d'ABC, que ne confirme pas directement le gouvernement de l'État du Queensland. Mais le ministre local de l'Économie, Curtis Pitt, reconnaît qu'il y a eu des échanges entre les deux parties :
"Je peux confirmer que j'ai rencontré des représentants de Queensland Nickel, dont Clive Palmer. Cela concernait la baisse du prix du nickel. Ça nous intéresse évidemment de savoir quelles en sont les répercussions sur l'activité de la société."
Depuis le début de l'année, le prix du nickel a en effet chuté de 35%, passant sous la barre des 10 000 dollars (américains) la tonne. Mais ce n'est pas le seul problème que doit affronter l'entreprise de Clive Palmer : Queensland Nickel a récemment fait l'objet de six enquêtes publiques pour non-respect des lois environnementales et les opérations de raffinage du nickel ont dû être momentanément interrompues après le débordement présumé de ses barrages de stériles.
Malgré tous ces problèmes, Clive Palmer assure que son entreprise se porte bien et nie avoir demandé un prêt aux autorités locales :
"Il n'y a pas eu de discussions, à ma connaissance. Il n'y a pas eu de discussions avec le gouvernement du Queensland à propos d'un quelconque prêt."
Selon la reporter d'ABC, Annie Guest, des négociations ont bien eu lieu, mais elles n'ont pas abouti, parce que la société de Clive Palmer a refusé d'ouvrir ses livres de comptes.
L'an dernier, Queensland Nickel a donné 15,2 millions de dollars au Palmer United Party, le parti politique de Clive Palmer. Mais au micro d'ABC, le magnat minier affirme que les deux secteurs sont bien séparés :
"Je suis un homme politique, je ne fais pas d'affaires. Queensland Nickel est une entreprise du Queensland, mais ça n'a rien à voir avec moi. Il n'y a pas de prêt, on ne cherche pas à avoir de subvention. Vous vous trompez, ma chère, quelqu'un vous mène en bateau."
De son côté, la Première de l'État, la travailliste Annastacia Palaszczuk, confirme que son ministre de l'Économie a rencontré Clive Palmer. Sans révéler le contenu de l'entretien, elle justifie ces échanges : "Si une entreprise a des inquiétudes concernant ses employés et qu'elle se tourne vers le gouvernement, nous l'écoutons. On voit aujourd'hui dans les journaux que Clive Palmer dit que tout va bien, donc c'est une excellente nouvelle."
Queensland Nickel, qui est basé non loin de Townsville, emploie 800 personnes.
Une information d'ABC, que ne confirme pas directement le gouvernement de l'État du Queensland. Mais le ministre local de l'Économie, Curtis Pitt, reconnaît qu'il y a eu des échanges entre les deux parties :
"Je peux confirmer que j'ai rencontré des représentants de Queensland Nickel, dont Clive Palmer. Cela concernait la baisse du prix du nickel. Ça nous intéresse évidemment de savoir quelles en sont les répercussions sur l'activité de la société."
Depuis le début de l'année, le prix du nickel a en effet chuté de 35%, passant sous la barre des 10 000 dollars (américains) la tonne. Mais ce n'est pas le seul problème que doit affronter l'entreprise de Clive Palmer : Queensland Nickel a récemment fait l'objet de six enquêtes publiques pour non-respect des lois environnementales et les opérations de raffinage du nickel ont dû être momentanément interrompues après le débordement présumé de ses barrages de stériles.
Malgré tous ces problèmes, Clive Palmer assure que son entreprise se porte bien et nie avoir demandé un prêt aux autorités locales :
"Il n'y a pas eu de discussions, à ma connaissance. Il n'y a pas eu de discussions avec le gouvernement du Queensland à propos d'un quelconque prêt."
Selon la reporter d'ABC, Annie Guest, des négociations ont bien eu lieu, mais elles n'ont pas abouti, parce que la société de Clive Palmer a refusé d'ouvrir ses livres de comptes.
L'an dernier, Queensland Nickel a donné 15,2 millions de dollars au Palmer United Party, le parti politique de Clive Palmer. Mais au micro d'ABC, le magnat minier affirme que les deux secteurs sont bien séparés :
"Je suis un homme politique, je ne fais pas d'affaires. Queensland Nickel est une entreprise du Queensland, mais ça n'a rien à voir avec moi. Il n'y a pas de prêt, on ne cherche pas à avoir de subvention. Vous vous trompez, ma chère, quelqu'un vous mène en bateau."
De son côté, la Première de l'État, la travailliste Annastacia Palaszczuk, confirme que son ministre de l'Économie a rencontré Clive Palmer. Sans révéler le contenu de l'entretien, elle justifie ces échanges : "Si une entreprise a des inquiétudes concernant ses employés et qu'elle se tourne vers le gouvernement, nous l'écoutons. On voit aujourd'hui dans les journaux que Clive Palmer dit que tout va bien, donc c'est une excellente nouvelle."
Queensland Nickel, qui est basé non loin de Townsville, emploie 800 personnes.