Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a présenté un nouveau texte concernant la défiscalisation. Ce nouveau dispositif n'est pas du goût des promoteurs, qui se montrent inquiets de son impact pour les projets immobiliers.
Le nouveau texte concernant l'incitation fiscale, présenté par le gouvernement, change la donne pour les promoteurs calédoniens.
"Aujourd'hui, on est en pleine période de commercialisation et de début des travaux, alors que la loi est en train de changer", explique Pierre Mitton, un promoteur immobilier.
Le permis de construire de son projet immobilier, dont l'opération commerciale est estimée à 1 milliard de francs CFP, rendait ce dernier éligible à la défiscalisation, telle que définie en 2013. Situation que le nouveau texte vient bouleverser.
L'incitation fiscale, créée en 2013, a connu un succès grandissant. Sur le territoire, ce ne sont pas moins de 700 logements achevés qui ont pu en bénéficier. Sur un total de 15 milliards de francs CFP, le montant de l'allégement de l'impôt s'élève à 700 millions. Ce coup de pouce avait redonné le moral au secteur du BTP.
Le nouveau dispositif, présenté par le gouvernement, entend plutôt privilégier les primo-accédants et les logements intermédiaires d'au moins 70 mètres carré. Il répond à une demande du marché, mais est moins attrayant pour les investisseurs.
Retrouvez le reportage en images de Bernard Lassauce et Philippe Kuntzmann pour NC1ère :
Thierry Cornaille, membre du gouvernement en charge du budget et du logement, était l'invité du JT de NC1ère, mercredi 21 octobre. Il répondait aux questions de Charlotte Risch.
"On a besoin à peu près de 2000 logements par an", explique Thierry Cornaille, membre du gouvernement en charge du budget et du logement. "Je voudrais réaffirmer que le logement est une priorité absolue du gouvernement, qu'il s'agisse de logements intermédiaires ou de logements sociaux, de logements locatifs ou pour les Calédoniens qui accèdent pour la première fois à la propriété".
A la question de savoir si les 700 millions d'allégement d'impôts représentent un manque à gagner pour la Nouvelle-Calédonie.
"Oui, c'est un manque à gagner", commente Thierry Cornaille. "Vraisemblablement, le jeu en vaut la chandelle, puisque le logement est un facteur de cohésion sociale (…) Ce qu'on a voulu en proposant cette reconduction pour trois ans, c'est éliminer les dérapages du précédent texte et notamment nous concentrer sur les primo-accédants et les logements intermédiaires".
Pour Thierry Cornaille, les inquiétudes des promoteurs ne sont pas justifiées. "Je crois que c'est un dispositif important qui vient compléter d'ailleurs les dispositifs existants, comme le prêt à taux 0 ou l'aide au logement".
"Aujourd'hui, on est en pleine période de commercialisation et de début des travaux, alors que la loi est en train de changer", explique Pierre Mitton, un promoteur immobilier.
Le permis de construire de son projet immobilier, dont l'opération commerciale est estimée à 1 milliard de francs CFP, rendait ce dernier éligible à la défiscalisation, telle que définie en 2013. Situation que le nouveau texte vient bouleverser.
L'incitation fiscale, créée en 2013, a connu un succès grandissant. Sur le territoire, ce ne sont pas moins de 700 logements achevés qui ont pu en bénéficier. Sur un total de 15 milliards de francs CFP, le montant de l'allégement de l'impôt s'élève à 700 millions. Ce coup de pouce avait redonné le moral au secteur du BTP.
Le nouveau dispositif, présenté par le gouvernement, entend plutôt privilégier les primo-accédants et les logements intermédiaires d'au moins 70 mètres carré. Il répond à une demande du marché, mais est moins attrayant pour les investisseurs.
Retrouvez le reportage en images de Bernard Lassauce et Philippe Kuntzmann pour NC1ère :
Thierry Cornaille, membre du gouvernement en charge du budget et du logement, était l'invité du JT de NC1ère, mercredi 21 octobre. Il répondait aux questions de Charlotte Risch.
"On a besoin à peu près de 2000 logements par an", explique Thierry Cornaille, membre du gouvernement en charge du budget et du logement. "Je voudrais réaffirmer que le logement est une priorité absolue du gouvernement, qu'il s'agisse de logements intermédiaires ou de logements sociaux, de logements locatifs ou pour les Calédoniens qui accèdent pour la première fois à la propriété".
A la question de savoir si les 700 millions d'allégement d'impôts représentent un manque à gagner pour la Nouvelle-Calédonie.
"Oui, c'est un manque à gagner", commente Thierry Cornaille. "Vraisemblablement, le jeu en vaut la chandelle, puisque le logement est un facteur de cohésion sociale (…) Ce qu'on a voulu en proposant cette reconduction pour trois ans, c'est éliminer les dérapages du précédent texte et notamment nous concentrer sur les primo-accédants et les logements intermédiaires".
Pour Thierry Cornaille, les inquiétudes des promoteurs ne sont pas justifiées. "Je crois que c'est un dispositif important qui vient compléter d'ailleurs les dispositifs existants, comme le prêt à taux 0 ou l'aide au logement".