De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, histoire d’amour, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine Maui Duflos, pilote.
Maui Duflos, 27 ans, Calédonien d’origine tahitienne, est officier pilote depuis 4 ans. Un rêve devenu réalité mais derrière le prestige de l’uniforme, c’est un parcours jalonné de turbulences que traverse le jeune homme installé à Hong Kong.
NC 1ère : "Une question évidente qu’on pose à tout pilote de ligne : est-ce un rêve que tu voulais réaliser ?"
Maui Duflos : "Oui, c’est un rêve, une vocation. Mon père m’a offert cette chance à l’âge de 14-15 ans. J’ai attrapé le virus à l’aérodrome de Magenta en prenant des cours de pilotage sur un petit Cessna 152. A 16 ans, pendant des vacances en Nouvelle- Zélande j’ai pu également poursuivre mon rêve à l’aéroport de Whenuapai près d’Auckland".
En 2006, le bac en poche, Maui s’envole direction Paris où il intègre l’école de pilotage Airways Formation, pour un an de cours théoriques qu’il mettra en pratique l’année suivante à Agen. Diplômé, son but est de revenir au pays exercer son métier. Le jeune homme se tourne naturellement vers les compagnies calédoniennes mais peine perdue. Il confie : "jusqu’à maintenant on ne m’a pas donné l’opportunité d’exercer ma profession chez moi". A 21 ans et plein d’espoir, le jeune Calédonien se heurte à la réalité. La profession est en crise, même en métropole, personne ne lui donne des ailes et Maui alterne chômage et petits boulots.
En 2011, sa passion est la plus forte et Maui s’installe en Turquie où il devient pilote pour Atlas Jet puis Sky Airlines. Il parcourt l’Europe et les pays du Moyen-Orient. Une expérience enrichissante mais dans une ambiance de travail "très militaire" estime Maui. En 2013, Sky Airlines fait faillite et le jeune pilote n’hésite pas à s’envoler pour l’Indonésie, un pays ensoleillé et chaleureux qui présente selon lui des similitudes avec son Île. A Jakarta, Maui travaille pour Citilink, la filiale low cost de Garuda Indonesia. Deux ans plus tard, ce jeune homme ambitieux choisit Hong Kong Express où les perspectives professionnelles et salariales sont plus attrayantes malgré un coût de la vie plus élevé qu’ailleurs. Réaliste, Maui précise : "tout le monde croit qu’un pilote de ligne se fait des tunes, c’est faux". Aujourd’hui, avec près de 2600 heures de vol, Maui espère devenir commandant de bord et il n’envisage pas de revenir en Nouvelle-Calédonie pour le moment.
Ecoutez Maui Duflos évoquer la réalité du métier de pilote calédonien à l’étranger :
NC 1ère : "Une question évidente qu’on pose à tout pilote de ligne : est-ce un rêve que tu voulais réaliser ?"
Maui Duflos : "Oui, c’est un rêve, une vocation. Mon père m’a offert cette chance à l’âge de 14-15 ans. J’ai attrapé le virus à l’aérodrome de Magenta en prenant des cours de pilotage sur un petit Cessna 152. A 16 ans, pendant des vacances en Nouvelle- Zélande j’ai pu également poursuivre mon rêve à l’aéroport de Whenuapai près d’Auckland".
En 2006, le bac en poche, Maui s’envole direction Paris où il intègre l’école de pilotage Airways Formation, pour un an de cours théoriques qu’il mettra en pratique l’année suivante à Agen. Diplômé, son but est de revenir au pays exercer son métier. Le jeune homme se tourne naturellement vers les compagnies calédoniennes mais peine perdue. Il confie : "jusqu’à maintenant on ne m’a pas donné l’opportunité d’exercer ma profession chez moi". A 21 ans et plein d’espoir, le jeune Calédonien se heurte à la réalité. La profession est en crise, même en métropole, personne ne lui donne des ailes et Maui alterne chômage et petits boulots.
Un parcours international
En 2011, sa passion est la plus forte et Maui s’installe en Turquie où il devient pilote pour Atlas Jet puis Sky Airlines. Il parcourt l’Europe et les pays du Moyen-Orient. Une expérience enrichissante mais dans une ambiance de travail "très militaire" estime Maui. En 2013, Sky Airlines fait faillite et le jeune pilote n’hésite pas à s’envoler pour l’Indonésie, un pays ensoleillé et chaleureux qui présente selon lui des similitudes avec son Île. A Jakarta, Maui travaille pour Citilink, la filiale low cost de Garuda Indonesia. Deux ans plus tard, ce jeune homme ambitieux choisit Hong Kong Express où les perspectives professionnelles et salariales sont plus attrayantes malgré un coût de la vie plus élevé qu’ailleurs. Réaliste, Maui précise : "tout le monde croit qu’un pilote de ligne se fait des tunes, c’est faux". Aujourd’hui, avec près de 2600 heures de vol, Maui espère devenir commandant de bord et il n’envisage pas de revenir en Nouvelle-Calédonie pour le moment.
Ecoutez Maui Duflos évoquer la réalité du métier de pilote calédonien à l’étranger :
Calédoniens ailleurs : Maui, pilote de ligne, les pieds sur terre