Depuis les annonces des attentats terroristes qui se sont produits à Paris, ce samedi matin pour nous, les responsables politiques et institutionnels calédoniens se sont mobilisés pour réagir à l’échelle du pays…
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« Face à la terreur la France sera forte, et les autorités de l'Etat seront fermes ». C’était la déclaration du haut-commissaire Vincent Bouvier samedi après-midi à 15h, à la presse. Le représentant de l’Etat a évoqué les dispositions qui intéressent les Calédoniens après l'état d'urgence, décrété sur l'ensemble du territoire métropolitain.Une autre disposition importante, concerne le numéro vert qui est maintenant accessible à tous les Calédoniens, dont une partie de la famille réside en métropole. Il s’agit du 33 800 40 60 05.
Le reportage de Jean-Paul Treuil
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Une heure plus tard, à 16h, une partie des membres du gouvernement - Isabelle Champmoreau, Thierry Cornaille, Cynthia Ligeard, Jean-Louis d’Anglebermes, Déwé Gorodey, et le président Philippe Germain - était réunie avec le haut-commissaire Vincent Bouvier, et les présidents - ou leurs représentants - des trois provinces : Philippe Michel, Neko Hnepeune et Louis Mapou. Une lettre du gouvernement calédonien va être adressée directement au président de la République François Hollande. Un message « de sympathie, d’unité et de solidarité du peuple calédonien envers nos compatriotes métropolitains ».
Le président du gouvernement Philippe Germain
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Enfin, une réunion a eu lieu au haut-commissariat à 17 heures. Une réunion pendant laquelle Vincent Bouvier a expliqué aux responsables calédoniens et chefs de groupes politiques, le détail des mesures prises par le président de la République à l’échelle nationale.
Evidemment, les réactions de politiques se sont multipliées. Déwé Gorodey condamne des attentats contre les valeurs de l’humanité et exprime également sa compassion vis-à-vis des familles endeuillées.
Déwé Gorodey, membre du gouvernement en charge notamment de la culture
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Devant l’ampleur du drame, le député de la deuxième circonscription a pris l’initiative ce samedi matin, de mettre un terme au congrès de son parti. Pour Philippe Gomès, l’heure n’était plus aux discours politiques, et la France est « en état de guerre ».
La réaction de Philippe Gomès
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Pour le président du Congrès Thierry Santa, il faut à tout prix combattre ces actes de terreur. Thierry Santa, qui présente également ses condoléances aux familles des victimes.
Le président du Congrès Thierry Santa
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Et puis le chef de groupe UC FLNKS et nationalistes Roch Wamytan, estime que les politiques calédoniens doivent dépasser leurs différences, pour se recueillir tous ensemble à la mémoire des victimes de ce terrible attentat.
La réaction de Roch Wamytan
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Enfin, dans un communiqué, l’UCF "soutient la nécessité d’une fermeté sans concession face à de tels actes meurtriers qui touchent le principe fondamental de la liberté en France"...