Suite aux attentats de Paris, l'état d'urgence, décrété dans l'Hexagone, a été étendu aux DOM et aux collectivités de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy. La Nouvelle-Calédonie, de son côté, n'est pas concernée par cette extension, mais le plan Vigipirate a été renforcé sur le territoire.
Comme d'autres sites - sites industriels, lieux de culte, lieux touristiques et édifices culturels - l'aéroport de la Tontouta est une zone sensible, porte d'entrée et de sortie du territoire.
Une patrouille de la Police de l'Air et des Frontières (PAF) patrouille à l'extérieur de l'aéroport, une seconde en voiture et une troisième à l'intérieur. Suite aux attentats de Paris, qui ont eu lieu vendredi dernier, les mesures de sécurité ont été renforcées sur le site de l'aéroport de la Tontouta, avec la mise en place du plan Vigipirate renforcé.
Sur place, les passagers ne semblent pas forcément inquiets. "Pas forcément de craintes, en plus sur un petit vol sur Brisbane", commente un passager. "Je fais confiance à la police des frontières". Certains se déclarent rassurés par les mesures de renforcement de la sécurité. "Je me sentirai en sécurité si il y a plus de fouilles", commente une autre passagère.
"Le rôle du poste d'inspection filtrage, c'est d'empêcher l'introduction de tout objet interdit à bord d'un aéronef, que ce soit par le biais d'un passager, dans un bagage cabine, dans un bagage en soute, par le personnel navigant ou par le personnel portuaire", explique Steeve Hnepeune, inspecteur de sûreté de l'Aviation civile. "Toute personne est inspectée avant d'approcher un aéronef".
Au contrôle des passeports, certaines arrivées sont particulièrement surveillées. "Nos partenaires dans le Pacifique, et je pense notamment à l'Australie, sont aussi des états qui sont visés par le terrorise, au même titre que la France et donc nous avons une attention particulière vis-à-vis des Australiens qui transitent par l'aéroport", commente Yves Mathis, directeur de cabinet du Haut-Commissaire de la République.
Aujourd'hui, avec le système COVADIS, tous les passagers, y compris les ressortissants français, sont contrôlés à leur arrivée. "On passe les passeports avec un lecteur optique", explique Jean-Pierre Janot, adjoint au chef de site du SPAF Tontouta. "Après c'est relié à des fichiers nationaux, qui nous disent si ces personnes sont recherchées ou pas".
Retrouvez le reportage en images de Charlotte Risch et Michel Bouillez pour NC1ère :
Suite aux attentats de Paris, l'état d'urgence, décrété dans l'Hexagone, a été étendu aux DOM et aux collectivités de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy. La Nouvelle-Calédonie, de son côté, n'est pas concernée par cette extension, mais le plan Vigipirate a été renforcé sur le territoire.
L'état d'urgence, décrété en métropole suite aux attentats de Paris vendredi dernier, a été élargi aux cinq départements d'Outre-Mer et aux collectivités de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy. La Nouvelle-Calédonie n'est pas intégrée dans ce plan d'état d'urgence.
"En l'état actuel des choses, il nous apparaît que Saint-Pierre-et-Miquelon et les collectivités du Pacifique sont dans des situations spécifiques qui ne nécessitent pas que l'état d'urgence soit appliqué chez eux", a déclaré
la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin.
Retrouvez les images d'Outre-Mer 1ère :
Quatre jours après la décision de décréter l'état d'urgence en France hexagonale, le gouvernement a finalement décidé mardi soir d'étendre cette mesure aux Outre-mer (à l'exception du Pacifique et de Saint-Pierre et Miquelon). La ministre des Outre-mer justifie cette décision.