En cette période de forte chaleur et de sécheresse, les producteurs de foin de Nouvelle-Calédonie sont très sollicités par les éleveurs, en mal de nourriture pour leurs bêtes. Certains producteurs se sont ainsi spécialisés dans la production de fourrage.
Des hectares de pâtures jaunies, du bétail qui manque d'herbe... Depuis quelques temps, la sécheresse se fait cruellement sentir chez plusieurs exploitants du Caillou.
Certains ont su tirer leur épingle du jeu en se concentrant sur les besoins, en période de sécheresse. Depuis cinq ans, Grégory Devambez produit ainsi du fourrage. Sur les 250 hectares que compte sa propriété, 60 sont dédiés au foin, et chaque année, il en produit plus de 2000 balles.
Grégory Devambez produit une espèce particulière, qui a très peu de tiges. "C'est tellement fragile que quand le bétail pâture dedans, il faut replanter tous les cinq, six ans", explique le producteur.
Sa variété riche et de bonne qualité permet à l'agriculteur de faire des réserves. Et en cette période de manque d'eau, ses balles sont principalement vendues aux éleveurs et aux propriétaires de chevaux.
Retrouvez le reportage en images de Sheïma Riahi et Gaël Detcheverry pour NC1ère :
En cette période de forte chaleur et de sécheresse, les producteurs de foin de Nouvelle-Calédonie sont très sollicités par les éleveurs, en mal de nourriture pour leurs bêtes. Certains producteurs se sont ainsi spécialisés dans la production de fourrage.