De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Pierre-Christophe Pantz, docteur en géographie.
"Si j’ai fait cette thèse, c’est pour montrer à quel point j’aime cette île et ces habitants, à quel point je veux lui rendre ce qu’elle m’a apporté". Pierre-Christophe a choisi de mieux comprendre son pays en le prenant comme sujet de thèse. Alors qu’il se destinait à faire médecine en métropole, le jeune homme, féru de géographie et très attaché à son Caillou, revient à Nouméa pour étudier cette matière à l’Université de la Nouvelle- Calédonie (UNC).
Il en ressort trois ans plus tard, une licence de géo en poche, bien décidé à continuer dans cette voie là. "Je voulais absolument intégrer la meilleure université de géographie, celle de la Sorbonne, continuer vers l’excellence". Il intègre un master 1 dans cette branche à l’université Panthéon- Sorbonne. Un choc pour le jeune homme qui fait connaissance avec des étudiants peu affables. Heureusement, Pierre-Christophe s’épanouit à la Cité Internationale Universitaire de Paris, une résidence étudiante bien connue des Calédoniens. C’est une révélation pour lui. Là, il se lie d’amitiés avec les autres résidents Calédoniens. "A 16 000 km de chez nous, qu’on soit Kanak, Wallisien ou d’origine Européenne, quand on se retrouve à -2 ou -3 degrés, on finit tous par se serrer les coudes, à se retrouver entre Calédoniens. Cela nous donne de l’espoir et c’est comme cela que se construit le destin commun". Sorti major de promotion de sa maîtrise, il intègre fièrement un master 2 de géopolitique à l’ Ecole Normale Supérieure. Grâce à ses excellents résultats, il rentre à l’école doctorale de géographie de Paris avec l’envie de travailler sur les bouleversements géopolitiques que connaît son pays.
Pour lui, étudier la décolonisation en Nouvelle- Calédonie ne relève pas seulement de l’histoire ou du juridique mais aussi de la géographie et de la géopolitique. En cinq ans, entre Paris et Nouméa, ses recherches le conduisent à présenter une thèse portant sur la "Géopolitique des territoires kanak". Un doctorat qui s’attache à montrer comment les Kanak après 1946 se sont réapproprier de nouveaux territoires : électoraux, coutumiers, urbains. A 30 ans, Pierre-Christophe a soutenu ce jeudi sa thèse de doctorat avant de rentrer définitivement en Nouvelle-Calédonie. Lui qui a été vacataire à l’UNC, rêvait de l’intégrer à son retour, mais va devoir prendre son mal en patience. En attendant, le jeune diplômé veut mettre ses compétences au service des institutions calédoniennes.
Il en ressort trois ans plus tard, une licence de géo en poche, bien décidé à continuer dans cette voie là. "Je voulais absolument intégrer la meilleure université de géographie, celle de la Sorbonne, continuer vers l’excellence". Il intègre un master 1 dans cette branche à l’université Panthéon- Sorbonne. Un choc pour le jeune homme qui fait connaissance avec des étudiants peu affables. Heureusement, Pierre-Christophe s’épanouit à la Cité Internationale Universitaire de Paris, une résidence étudiante bien connue des Calédoniens. C’est une révélation pour lui. Là, il se lie d’amitiés avec les autres résidents Calédoniens. "A 16 000 km de chez nous, qu’on soit Kanak, Wallisien ou d’origine Européenne, quand on se retrouve à -2 ou -3 degrés, on finit tous par se serrer les coudes, à se retrouver entre Calédoniens. Cela nous donne de l’espoir et c’est comme cela que se construit le destin commun". Sorti major de promotion de sa maîtrise, il intègre fièrement un master 2 de géopolitique à l’ Ecole Normale Supérieure. Grâce à ses excellents résultats, il rentre à l’école doctorale de géographie de Paris avec l’envie de travailler sur les bouleversements géopolitiques que connaît son pays.
Pour lui, étudier la décolonisation en Nouvelle- Calédonie ne relève pas seulement de l’histoire ou du juridique mais aussi de la géographie et de la géopolitique. En cinq ans, entre Paris et Nouméa, ses recherches le conduisent à présenter une thèse portant sur la "Géopolitique des territoires kanak". Un doctorat qui s’attache à montrer comment les Kanak après 1946 se sont réapproprier de nouveaux territoires : électoraux, coutumiers, urbains. A 30 ans, Pierre-Christophe a soutenu ce jeudi sa thèse de doctorat avant de rentrer définitivement en Nouvelle-Calédonie. Lui qui a été vacataire à l’UNC, rêvait de l’intégrer à son retour, mais va devoir prendre son mal en patience. En attendant, le jeune diplômé veut mettre ses compétences au service des institutions calédoniennes.
Le jeune homme est devenu docteur en géographie jeudi 26 novembre.