Autrefois, les populations kanak de la région de Bourail, en Nouvelle-Calédonie, utilisaient un savant système d'irrigation pour les tarodières. On trouve encore les restes de cette époque à la tribu de Boregahou.
Située sur les hauteurs du bassin bouraillais, la tribu de Boregahou abritait dans le passé un véritable grenier à taros.
Selon Mathias Bruireu, chef du clan Djoumoin de la tribu, environ 8000 personnes vivaient à cet endroit autrefois. Pour irriguer les centaines d'hectares de culture de taros, les habitants de l'époque avaient imaginé un ingénieux système d'irrigation.
"Vous avez une première conduite à ciel ouvert, puis vous avez une chute", commente Mathias Bruireu. "Ca va de chute en chute. Ca chute sur la première tarodière, ça chute sur la deuxième et ainsi de suite".
Une seule conduite peut fournir de l'eau pour 300 à 400 tarodières.
Regardez le reportage en images de Sylvie Hmeun et Nicolas Fasquel pour NC1ère, deuxième volet de la série "Des rivières et des hommes" :
Autrefois, les populations kanak de la région de Bourail, en Nouvelle-Calédonie, utilisaient un savant système d'irrigation pour les tarodières. On trouve encore les restes de cette époque à la tribu de Boregahou.