C'est une espèce endémique d'Australie : la tortue serpentine à gorge blanche, plus connue sous le nom de tortue à respiration cloacale. Elle possède plusieurs particularités, mais ce qui étonne surtout, c'est qu'elle peut respirer par son cloaque, son postérieur en quelque sorte.
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Cette tortue d'eau douce peut donc passer plus de temps au fond de l'eau, sans remonter à la surface, et ainsi échapper aux prédateurs. Malgré cette défense naturelle, la tortue à respiration cloacale est menacée d'extinction. Elle souffre de la construction de barrages, qui empêchent la bonne oxygénation de l'eau, et de la multiplication d'animaux sauvages, explique Cassandra Bouna, de l'association du bassin de Fitzroy : « Il y a beaucoup de prédateurs : des renards, des chats sauvages et parfois même des cochons qui s'attaquent aux nids. »
Les tortues à respiration cloacale sont d'autant plus menacées que leurs œufs doivent incuber pendant sept mois (contre environ deux mois pour les tortues marines). Le taux de mortalité des jeunes tortues est proche de 100%, selon les spécialistes.
Mais depuis trois ans, des volontaires travaillent à sauver l'espèce le long du fleuve Fitzroy, autour de Rockhampton, dans le Queensland. Et ils sont optimistes, leur travail commence à payer, témoigne Cassandra Bouna : « On a protégé deux fois plus de nids cette année que l'an passé. Les bénévoles qui nous ont rejoint sur le terrain et les jours que l'on a passé en semaine à travailler ont vraiment fait la différence. »
Mais depuis trois ans, des volontaires travaillent à sauver l'espèce le long du fleuve Fitzroy, autour de Rockhampton, dans le Queensland. Et ils sont optimistes, leur travail commence à payer, témoigne Cassandra Bouna : « On a protégé deux fois plus de nids cette année que l'an passé. Les bénévoles qui nous ont rejoint sur le terrain et les jours que l'on a passé en semaine à travailler ont vraiment fait la différence. »
Pour Kimberly Robinson, de l'ONG environnementale Greening Australia, aider à protéger cet animal unique est gratifiant. Mais pour continuer leur travail, les bénévoles ont besoin de plus de données scientifiques, explique-t-elle : « On ne sait pas grand-chose sur cette espèce et ce serait bien qu'on sache ce qui se passe une fois que les œufs éclosent et que les tortues entrent dans l'eau. On pourrait mieux les aider. »