De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Emeline Dunand, clown équilibriste.
Sous un chapiteau, du fil de fer à la piste, il n’y a qu’un pas ! C’est le pari qu’a voulu relever Emeline Dunand, équilibriste et futur clown ! Un virage à 180 degrés pour la jeune femme de 24 ans qui veut faire carrière dans le cirque.
Enfant, cette fille d’infirmiers s’initie aux arts de la scène en famille à l’Ecole du Cirque de Nouvelle-Calédonie (ECNC). "L’aspect spectacle de fin d’année m’a tout de suite plu, le fait de se produire sur scène devant un public, de porter des costumes. Découvrir tous les numéros comme le jonglage, l’équilibrisme,… et relever à chaque fois un défi physique m’ont aussi séduite." Un goût pour les arts de la scène qui ne va plus jamais quitter la Nouméenne. Elle fait de l’équilibrisme sa spécialité au bout de sept années de pratique. A seize ans, Emeline participe au spectacle Ciné Circus en compagnie d’un groupe d’amies de l’ECNC. Les artistes en herbe imaginent de A à Z des numéros qu’elles présentent sur scène. Le succès est au rendez-vous et la petite troupe propose son spectacle sur tout le Territoire mais aussi au Vanuatu, à Fidji et en Australie. Une expérience inoubliable et surtout une révélation pour la jeune femme qui décide d’en faire son métier. En 2009, le bac en poche, l’artiste décide d’intégrer le National Institut of Circus Arts à Melbourne. Après avoir réussi le concours, Emeline se forme aux arts du cirque pendant trois ans. Pour décrocher sa licence, l’artiste doit avoir une double spécialisation. L’équilibrisme bien sûr, mais également le métier de clown. "J’ai toujours été attirée par le côté théâtral et par le rire. J’avais aussi envie de casser la beauté et la force que l’on voit chez des équilibristes, j’avais envie de rentrer dans une discipline à l’opposé de tout ça."
Diplômée, Emeline veut aller plus loin dans le métier de clown. Elle découvre par le plus grand des hasards L’Ecole Le Samovar à Paris qu’elle intègre là encore après concours. Depuis un an et demi, la Calédonienne peaufine sa technique. Faire rire les gens demande beaucoup d’investissement physique et émotionnel. En juin 2016, adieu l’école et bonjour la vie de saltimbanque ! Si Emeline avoue quelques craintes quant au fait de mener une vie d’artiste, elle reste déterminée et fourmille de projets. Rentrer en Nouvelle-Calédonie est un projet à long-terme, la jeune femme souhaite d’abord s’installer à Lyon. Clown heureux, elle compte trouver son équilibre avec des numéros alliant fil de fer et pitreries !
Découvrez un extrait d’un numéro de clown d’Emeline :
Enfant, cette fille d’infirmiers s’initie aux arts de la scène en famille à l’Ecole du Cirque de Nouvelle-Calédonie (ECNC). "L’aspect spectacle de fin d’année m’a tout de suite plu, le fait de se produire sur scène devant un public, de porter des costumes. Découvrir tous les numéros comme le jonglage, l’équilibrisme,… et relever à chaque fois un défi physique m’ont aussi séduite." Un goût pour les arts de la scène qui ne va plus jamais quitter la Nouméenne. Elle fait de l’équilibrisme sa spécialité au bout de sept années de pratique. A seize ans, Emeline participe au spectacle Ciné Circus en compagnie d’un groupe d’amies de l’ECNC. Les artistes en herbe imaginent de A à Z des numéros qu’elles présentent sur scène. Le succès est au rendez-vous et la petite troupe propose son spectacle sur tout le Territoire mais aussi au Vanuatu, à Fidji et en Australie. Une expérience inoubliable et surtout une révélation pour la jeune femme qui décide d’en faire son métier. En 2009, le bac en poche, l’artiste décide d’intégrer le National Institut of Circus Arts à Melbourne. Après avoir réussi le concours, Emeline se forme aux arts du cirque pendant trois ans. Pour décrocher sa licence, l’artiste doit avoir une double spécialisation. L’équilibrisme bien sûr, mais également le métier de clown. "J’ai toujours été attirée par le côté théâtral et par le rire. J’avais aussi envie de casser la beauté et la force que l’on voit chez des équilibristes, j’avais envie de rentrer dans une discipline à l’opposé de tout ça."
Diplômée, Emeline veut aller plus loin dans le métier de clown. Elle découvre par le plus grand des hasards L’Ecole Le Samovar à Paris qu’elle intègre là encore après concours. Depuis un an et demi, la Calédonienne peaufine sa technique. Faire rire les gens demande beaucoup d’investissement physique et émotionnel. En juin 2016, adieu l’école et bonjour la vie de saltimbanque ! Si Emeline avoue quelques craintes quant au fait de mener une vie d’artiste, elle reste déterminée et fourmille de projets. Rentrer en Nouvelle-Calédonie est un projet à long-terme, la jeune femme souhaite d’abord s’installer à Lyon. Clown heureux, elle compte trouver son équilibre avec des numéros alliant fil de fer et pitreries !
Découvrez un extrait d’un numéro de clown d’Emeline :
Emeline Dunand propose un numéro de clown avec un ukulele et un cerceau