20ème anniversaire du 11 septembre : le témoignage d’un calédonien qui vivait à New-York en 2001

Les calédoniens se recueillaient devant le monument américain le 12 septembre
Le 11 septembre 2001, l’Amérique était frappée par un attentat qui a fait près de 3 000 morts et 20 ans après, de nombreuses commémorations sont prévues partout dans le monde. Nous avons recueilli le témoignage d’un Calédonien qui vivait à New York, au moment de ces événements.

Le 11 septembre 2001, l’Amérique est touchée en plein cœur. Deux avions sont détournés par des terroristes et s’écrasent sur les tours jumelles du World Trade Center, à New York. Deux autres se crashent sur le Pentagone et en Pennsylvannie. 

Frédéric Folliard, un calédonien qui vivait à New York, sortait du métro à Broadway ce jour-là. "Je pensais que j’allais mourir" dit-il quand il a découvert ces images terrifiantes des tours éventrées annonçant une attaque terroriste. Il se souvient d’un mouvement de panique générale dans la ville. "Il n’y avait plus de transports publics, la ville était à l’arrêt, beaucoup de rumeurs circulait, une attaque pouvait arriver à tout moment. Il fallait fuir la ville pour ceux qui pouvaient" raconte-t-il.

Il n’est jamais retourné à New York

C’est une onde de choc mondial et un tournant dans sa vie personnelle. Fraichement diplômé, Frédéric était parti à New York tenter sa chance dans la finance ou le marketing. Son rêve américain s’est arrêté là. "J’ai dû revoir ce que je voulais faire de ma vie, mais ça reste pour moi la capitale du monde." Après 17 années passées en Nouvelle-Zélande, Frédéric Folliard vit désormais à Brisbane.

Le reportage de Coralie Cochin

20 ans après ces attentats, de nombreuses commémorations sont prévues à travers le monde ce samedi

 

Il était 9 heures du matin à New York, minuit passé à Nouméa ce jour-là. Les images d'un film catastrophe, et la réalité du terrorisme islamiste, qui tournaient alors en boucle ont gardé leur force vingt ans après.

"Impressionnant", "terrifiant", "inimaginable"

Entre sidération et incompréhension, les calédoniens se souviennent de leur réaction à la découverte de cette tragédie. Au total, il y a eu environ 3 000 morts et plus de 6000 blessés.

Toutes les télés de la planète étaient connectées sur l'événement, un vrai traumatisme mondial. En état de guerre, la première réaction des autorités est le déclenchement du plan Vigipirate. La Tontouta a été sécurisée avec une surveillance et des contrôles renforcés.

Les calédoniens au rendez-vous pour rendre hommage

Le 12 septembre 2001, l'Association en mémoire de la présence américaine appelait au recueillement sur la baie de la Moselle, une solidarité historique et pacifique. Jean Lèques l’expliquait "Il fallait que nous manifestions et que nous disions aux autorités américaines, au peuple des États-Unis, que la Nouvelle-Calédonie se souvenait."

Une Calédonie américaine qui n'oublie toujours pas et célèbre chaque année, depuis vingt ans, cet anniversaire tragique.

Le reportage d’Antoine Le Tenneur ce soir au JT de 19h30