Il y a 30 ans, le 26 juin 1988, les accords de Matignon sont signés à Paris. Au coeur des négociations, trois hommes : Jean-Marie Tjibaou, l'indépendantiste, Jacques Lafleur, le loyaliste, et Michel Rocard, le Premier ministre.
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26 juin 1988
Il y a 30 ans, un accord de paix est signé par Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur dans les salons de Matignon à Paris. La réconciliation est actée entre les formations indépendantistes et loyalistes. Un moment historique pour la Nouvelle-Calédonie.Les Événements
Les années 80 sont marquées par des violents affrontements qui font entre 70 et 80 morts. Le conflit atteint son paroxysme le 22 avril 1988 à Ouvéa, des militants du FLNKS y attaquent la gendarmerie de Fayaoué. Quatre gendarmes sont tués, 27 sont pris en otage dans la grotte de Gossanah. L’assaut donné pour les libérer provoque la mort de 19 indépendantistes et de deux militaires. Un choc. La violence est une impasse. Les deux leaders politiques en prennent conscience.Une mission du dialogue
Michel Rocard, tout juste nommé Premier ministre par François Mitterrand, fait du dossier calédonien une priorité et désigne une mission du dialogue chargée de renouer les fils de la négociation. Mais c'est à Matignon que les deux délégations sont réunies. La négociation va durer 9h30 du samedi 25 juin au dimanche 26 juin 1988.Les signataires
La délégation loyaliste est composée de Jacques Lafleur, Jean Lèques, Maurice Nenou, Dick Ukeiwé, Henri Wetta, Pierre Frogier, Pierre Bretegnier et Robert Naxué Paouta. Les signataires indépendantistes sont Jean-Marie Tjibaou, Yeiwené Yeiwené, Caroline Machoro, Edmond Nekiriai et Nidoish Naisseline.
Retour sur les Accord de Matignon avec Bernard Lassauce
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