Une dizaine d'infirmiers et six médecins ont assuré le service de soin pour cette soirée du 31. Urgences pédiatriques, accidents domestiques, pathologies plus sérieuses : la nuit a été plus ou moins agitée pour les professionnels de santé.
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C'est avec un petit bobo, après une chute d'un trampoline sans conséquence pour Ema, 7 ans, qu'a débuté la garde de nuit des deux infirmières des urgences pédiatriques. Il est 22 heures et les professionnels de santé ont déjà presque terminé leur repas du nouvel an.
Pour les deux infirmières et le médecin urgentiste de garde, le bal des urgences commence. Chutes, allergies aux fruits de mer ou à des médicaments, les patients sont pris en charge par des spécialistes.
« Quand les enfants arrivent, ils doivent passer par nous pour savoir pourquoi ils viennent. Si c'est urgent, on les prends tout de suite donc on prends leurs constantes, le poids, s'ils prennent des médicaments et s'il y a des allergies, pour qu'après ils puissent être vus par le médecin », explique Samantha, infirmière au sein du service des urgences pédiatriques du Médipôle.
Pour cette soirée où les incidents liés à l'alcool sont récurrents, la vigilance est de rigueur assure Sébastien Hosotten médecin urgentiste au Médipôle. « Il y a une activité d'urgence prévisible, avec des pics vers minuit. On sait forcément que vers minuit, qu'avec les feux d'artifice, il y a des petites conséquences derrière. Il y a aussi tous les comportements excessifs liés au 31 ».
Autre lieu et l'on y découvre une autre ambiance, cette fois-ci beaucoup plus intimiste. Il s'agit de la salle de régulation. Pour cette soirée du 31, les effectifs y ont été renforcés : trois permanenciers et deux médecins régulateurs répondent aux appels du 15, pour l'ensemble du territoire. Ici, ce sont près de 35 à 40 000 affaires qui sont traitées chaque année.
« Les gens appellent, ils font le 15, ils tombent sur un permanencier qui va réceptionner l'appel, prendre les coordonnées, savoir ce qu'il se passe. Il passe ensuite l'appel au médecin régulateur, qui va poser les questions pour comprendre ce qu'il se passe, donner les conseils et décider du type d'intervention qu'on va déclencher en fonction du degré de gravité », assure Vincent Fardeau, médecin urgentiste et régulateur du Samu au Médipôle.
En tout, ce sont plus de cinquante appels qui ont été traités entre minuit et 6h30 du matin. Et pour ce passage à l’année 2020, le rush d’après minuit a une nouvelle fois été constaté par les professionnels de santé.
Pour les deux infirmières et le médecin urgentiste de garde, le bal des urgences commence. Chutes, allergies aux fruits de mer ou à des médicaments, les patients sont pris en charge par des spécialistes.
« Quand les enfants arrivent, ils doivent passer par nous pour savoir pourquoi ils viennent. Si c'est urgent, on les prends tout de suite donc on prends leurs constantes, le poids, s'ils prennent des médicaments et s'il y a des allergies, pour qu'après ils puissent être vus par le médecin », explique Samantha, infirmière au sein du service des urgences pédiatriques du Médipôle.
Le rush d'après minuit
Une soirée de la Saint-Sylvestre qui débute en douceur pour les spécialistes des urgences pour adultes, qui ont quant à eux le temps de se souhaiter la bonne année autour d'un bon repas à minuit. Dans ce service, près de soixante-dix patients par jour y sont accueillis en flux roulant.Pour cette soirée où les incidents liés à l'alcool sont récurrents, la vigilance est de rigueur assure Sébastien Hosotten médecin urgentiste au Médipôle. « Il y a une activité d'urgence prévisible, avec des pics vers minuit. On sait forcément que vers minuit, qu'avec les feux d'artifice, il y a des petites conséquences derrière. Il y a aussi tous les comportements excessifs liés au 31 ».
Le centre de permanence
Autre lieu et l'on y découvre une autre ambiance, cette fois-ci beaucoup plus intimiste. Il s'agit de la salle de régulation. Pour cette soirée du 31, les effectifs y ont été renforcés : trois permanenciers et deux médecins régulateurs répondent aux appels du 15, pour l'ensemble du territoire. Ici, ce sont près de 35 à 40 000 affaires qui sont traitées chaque année.
« Les gens appellent, ils font le 15, ils tombent sur un permanencier qui va réceptionner l'appel, prendre les coordonnées, savoir ce qu'il se passe. Il passe ensuite l'appel au médecin régulateur, qui va poser les questions pour comprendre ce qu'il se passe, donner les conseils et décider du type d'intervention qu'on va déclencher en fonction du degré de gravité », assure Vincent Fardeau, médecin urgentiste et régulateur du Samu au Médipôle.
En tout, ce sont plus de cinquante appels qui ont été traités entre minuit et 6h30 du matin. Et pour ce passage à l’année 2020, le rush d’après minuit a une nouvelle fois été constaté par les professionnels de santé.