490 000 masques sont arrivés en Calédonie

L'arrivée de la première commande de masques, escortée par la gendarmerie.
L’information a été donnée lors du point de presse quotidien du gouvernement consacré ce jour aux questions sanitaires. Ces masques chirurgicaux et FFP2 sont réservés pour l‘instant aux personnels soignants et aux malades.
Près de 500 000 masques chirurgicaux et FFP2 sont donc arrivés ce mercredi en Calédonie. Une précieuse cargaison en ces temps de pandémie. 
Ils seront prioritairement distribués aux professionnels de santé et aux malades. C’est la DASS qui est chargée de les distribuer dans les hôpitaux, cliniques, pharmacies et chez les médecins libéraux. 
Une autre commande est attendue dans les jours prochains.
Suivant les recommandations de l’OMS, la Nouvelle-Calédonie va également lancer la production locale de masques par les entreprises calédoniennes à destination du public. L’objectif est d’atteindre une production de 1 500 000 masques en tissu. Deux types de masques sont concernés, selon un cahier des charges défini par la DASS. Le gouvernement souhaiterait que la production soit lancée dès cette semaine. Soixante entreprises ont été contactées. 

 

Des guéris 

L’autre bonne nouvelle du jour, c’est que des personnes parmi les 18 cas confirmés sont désormais considérées comme guéries et ont pu quitter le Médipôle. Deux personnes seraient sorties hier et d’autres pourraient être libérées ce mercredi. 
Pour être considéré comme guéri, il faut ne plus avoir aucun symptômes et que deux tests de dépistage réalisés à 48 h d’intervalle se révèlent négatifs, quelques jours après la disparition des symptômes. 
 

Seules les personnes présentant des symptômes sont dépistées

Les personnes présentant des symptômes, c'est-à-dire une toux et de la fièvre, sont systématiquement soumises au dépistage. « Nous ne sommes pas en mesure pour l’instant de dire s’il y a une circulation active du virus dans la population mais nous continuons de le vérifier », a indiqué le médecin de la DASS.
Concernant la fiabilité des tests, « le risque zéro n’existe pas », ont assuré les autorités sanitaires, « mais tout est fait pour assurer une sécurité maximale ». Le médecin de la DASS indique également que la validité des tests n’est pas bonne chez les personnes n’ayant pas de symptômes « c’est pour cela qu’on ne le préconise pas chez les personnes non symptomatiques ». Pour Valentine Eurisouké, « le dépistage de masse va surtout permettre d’adapter les politiques et les stratégies au plus près de la population ».
Retrouvez l’intégrale du point de presse :