C’est la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Nouméa ce mardi matin à l’encontre de deux hommes, coupables de violences et de dégradations. Les faits se sont produits il y a une semaine à Maré.
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L’affaire se déroule sur fond d’alcool, et de problème foncier. Après deux journées de mariage, Dick, l’un des invités, se dispute violemment avec les personnes d’un clan rival. Le jeune homme quitte la fête dans la foulée, et met le feu à l’habitation de l’un de ses adversaires.
La nouvelle de l’incendie parvient jusqu’aux invités. Parmi eux, Daniel, un proche de la victime, décide de se venger. Il se rend au domicile du pyromane, tire à 2 reprises sur une fenêtre, commence à saccager la maison et à rouer Dick de coups. Le tout sous les yeux du père et de la petite sœur de 13 ans. Il tente ensuite d’incendier la maison en aspergeant les meubles d’essence, mais il perd son briquet dans le noir et abandonne finalement son projet.
Ce mardi matin, le procureur général a dénoncé des faits d’une gravité extrême. Il a requis 2 et 3 ans de prison pour les deux hommes. L’un des deux avocats s’est emporté, affirmant « qu’on ne peut pas traiter cette affaire, comme on le ferait en Métropole. Il y a eu une coutume de pardon, et ce n’est pas en les mettant en prison qu’on apaisera la situation.» Un argument qui semble avoir été entendu, puisque la Cour a finalement opté pour une certaine clémence.
La nouvelle de l’incendie parvient jusqu’aux invités. Parmi eux, Daniel, un proche de la victime, décide de se venger. Il se rend au domicile du pyromane, tire à 2 reprises sur une fenêtre, commence à saccager la maison et à rouer Dick de coups. Le tout sous les yeux du père et de la petite sœur de 13 ans. Il tente ensuite d’incendier la maison en aspergeant les meubles d’essence, mais il perd son briquet dans le noir et abandonne finalement son projet.
Ce mardi matin, le procureur général a dénoncé des faits d’une gravité extrême. Il a requis 2 et 3 ans de prison pour les deux hommes. L’un des deux avocats s’est emporté, affirmant « qu’on ne peut pas traiter cette affaire, comme on le ferait en Métropole. Il y a eu une coutume de pardon, et ce n’est pas en les mettant en prison qu’on apaisera la situation.» Un argument qui semble avoir été entendu, puisque la Cour a finalement opté pour une certaine clémence.