Selon l’institut des études statistiques, l’emploi salarié se dégrade encore, mais reste à un niveau élevé. Les secteurs les plus touchés sont l’industrie, minière en particulier et le BTP. Côté positif, le commerce, les services et le secteur public embauchent.
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La baisse de l’emploi s’atténue selon l’institut des études statistiques. Pour autant, la reprise est encore très incertaine… En effet, 610 emplois en moins ont été observés au dernier trimestre 2016. L’emploi salarié se dégrade encore, mais reste à un niveau élevé, proche des sommets atteint fin 2014, période de forte croissance. Le secteur le plus touché est logiquement l’industrie. Et L’industrie minière en particulier minière, qui a détruit sur l’hôtel de la rationalisation plus de 400 emplois fin 2016.
La construction elle aussi marque le pas. Elle a même atteint son plus bas niveau de la décennie et les grands projets en cours, chantier du Néobus par exemple, tardent à se traduire en embauches. Le commerce et les services se compensent, avec une hausse notable du recrutement dans les secteurs spécialisés, scientifiques et techniques, mais aussi des activités de sécurité privée. A noter que l’augmentation du nombre de fonctionnaires, notamment grâce aux renforts des effectifs issus des ministères de l’intérieur, de la justice et de la défense, permet d’atténuer le phénomène de baisse globale. De la même façon, le PULSE, le programme de soutien à l’emploi a, selon l’ISEE joué son rôle d’amortisseur de crise.
C’est finalement un marché de l’emploi en demi-teinte et incertain que nous décrit l’ISEE. Le niveau de l’emploi intérimaire (- 12%) ne permet pas de parier sur une reprise de l’emploi salarié à durée indéterminée. Sans compter que si le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 8% en décembre 2016, paradoxalement celui des offres d’emploi augmente lui aussi. Une inadéquation entre l’offre et la demande, symptomatique d’un marché en manque de confiance.
Si un effort d’amélioration dans le traitement des données a déjà été consenti, la directrice de l’ISEE, Véronique Daudin, insiste encore sur la limite du champ d’observation actuellement cantonné au seul emploi salarié. Une enquête prenant en compte toutes les formes d’emploi sera prochainement mise en place. Cette évolution donnera une lecture plus juste par exemple des effets de la création d’entreprise sur l’emploi.
La construction elle aussi marque le pas. Elle a même atteint son plus bas niveau de la décennie et les grands projets en cours, chantier du Néobus par exemple, tardent à se traduire en embauches. Le commerce et les services se compensent, avec une hausse notable du recrutement dans les secteurs spécialisés, scientifiques et techniques, mais aussi des activités de sécurité privée. A noter que l’augmentation du nombre de fonctionnaires, notamment grâce aux renforts des effectifs issus des ministères de l’intérieur, de la justice et de la défense, permet d’atténuer le phénomène de baisse globale. De la même façon, le PULSE, le programme de soutien à l’emploi a, selon l’ISEE joué son rôle d’amortisseur de crise.
C’est finalement un marché de l’emploi en demi-teinte et incertain que nous décrit l’ISEE. Le niveau de l’emploi intérimaire (- 12%) ne permet pas de parier sur une reprise de l’emploi salarié à durée indéterminée. Sans compter que si le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 8% en décembre 2016, paradoxalement celui des offres d’emploi augmente lui aussi. Une inadéquation entre l’offre et la demande, symptomatique d’un marché en manque de confiance.
Si un effort d’amélioration dans le traitement des données a déjà été consenti, la directrice de l’ISEE, Véronique Daudin, insiste encore sur la limite du champ d’observation actuellement cantonné au seul emploi salarié. Une enquête prenant en compte toutes les formes d’emploi sera prochainement mise en place. Cette évolution donnera une lecture plus juste par exemple des effets de la création d’entreprise sur l’emploi.