Ils ont passé les premières épreuves il y a quelques mois et sont désormais admissibles à Sciences Po. 9 jeunes Calédoniens préparent en ce moment le grand oral de la prestigieuse école.
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Ils sont élèves de terminale, mais entre deux révisions du baccalauréat, c’est une toute autre épreuve qui a aujourd’hui toute leur attention. Admissibles à Sciences Po à l’issue des épreuves écrites qui se sont déroulées il y a quelques mois, ces neuf élèves suivent depuis ce lundi un séminaire de trois jour afin de s’entraîner à la prise de parole et d’approfondir leur connaissance de l’actualité.
Ces lycéens sont issus de cinq établissements répartis entre Nouméa, Païta, Poindimié et les îles. Ils sont encadrés par six professeurs qui les préparent à se présenter devant un jury d’excellence. « Ils ont à un moment donné une épreuve avec une analyse d’image. Donc cette analyse d’images il faut qu’ils possèdent les codes pour les décrire, pour comprendre le point de vue de l’artiste qui a réalisé cette image et qu’ils puissent ensuite analyser l’image par rapport au fait d’actualité », explique Jean-Loup Fontaine, professeur d’art au lycée Anova de Païta.
Ce dispositif particulier s’inscrit dans la convention d'éducation prioritaire signée par les trois provinces, les cinq établissements, le gouvernement calédonien et Sciences Po Paris.
Les participants au séminaire sont conscients de l'opportunité offerte : « Quand j’ai appris que mon lycée proposait ce dispositif Sciences Po, je n’ai pas hésité et je me suis lancé dès la première. Mon objectif après c’est de rentrer au pays alors autant rentrer et travailler avec des bonnes qualifications », indique Samuel Lacapas.
Depuis sa création sur le territoire en 2009, plus de 200 élèves ont pu suivre cette préparation.
Préparation qui a fait la preuve de son utilité tant pour les élèves que pour l’institution, selon Erick Roser, le vice-recteur : « La première chose que cela peut leur apporter c’est de la confiance en eux, c'est-à-dire de se dire que les voix d’excellence, Sciences Po, les grandes écoles et bien c’est aussi pour eux. On a besoin de cette diversité des intelligences. On a besoin de cette diversité qu’elle soit sociale ou culturelle. On a besoin de garçons, de filles pour prendre les responsabilités et conduire l’action publique de demain. »
Reste pour ces neuf élèves à obtenir leur baccalauréat au premier tour pour pouvoir se présenter à l’oral…. qui se fera en visioconférence, crise sanitaire oblige.
Le reportage de Lizzie Carboni et Laura Schintu :
Erick Roser, vice-recteur de Nouvelle-Calédonie, était l'invité du journal télévisé d'Yvan Avril le 12 octobre 2020. Il est revenu sur cette préparation au concours d'entrée à Sciences Po :
Ces lycéens sont issus de cinq établissements répartis entre Nouméa, Païta, Poindimié et les îles. Ils sont encadrés par six professeurs qui les préparent à se présenter devant un jury d’excellence. « Ils ont à un moment donné une épreuve avec une analyse d’image. Donc cette analyse d’images il faut qu’ils possèdent les codes pour les décrire, pour comprendre le point de vue de l’artiste qui a réalisé cette image et qu’ils puissent ensuite analyser l’image par rapport au fait d’actualité », explique Jean-Loup Fontaine, professeur d’art au lycée Anova de Païta.
Ce dispositif particulier s’inscrit dans la convention d'éducation prioritaire signée par les trois provinces, les cinq établissements, le gouvernement calédonien et Sciences Po Paris.
Les participants au séminaire sont conscients de l'opportunité offerte : « Quand j’ai appris que mon lycée proposait ce dispositif Sciences Po, je n’ai pas hésité et je me suis lancé dès la première. Mon objectif après c’est de rentrer au pays alors autant rentrer et travailler avec des bonnes qualifications », indique Samuel Lacapas.
On a besoin de cette diversité qu’elle soit sociale ou culturelle. On a besoin de garçons, de filles pour prendre les responsabilités et conduire l’action publique de demain.
Depuis sa création sur le territoire en 2009, plus de 200 élèves ont pu suivre cette préparation.
Préparation qui a fait la preuve de son utilité tant pour les élèves que pour l’institution, selon Erick Roser, le vice-recteur : « La première chose que cela peut leur apporter c’est de la confiance en eux, c'est-à-dire de se dire que les voix d’excellence, Sciences Po, les grandes écoles et bien c’est aussi pour eux. On a besoin de cette diversité des intelligences. On a besoin de cette diversité qu’elle soit sociale ou culturelle. On a besoin de garçons, de filles pour prendre les responsabilités et conduire l’action publique de demain. »
Erick Roser vice-recteur au micro de Martine Nollet
Reste pour ces neuf élèves à obtenir leur baccalauréat au premier tour pour pouvoir se présenter à l’oral…. qui se fera en visioconférence, crise sanitaire oblige.
Le reportage de Lizzie Carboni et Laura Schintu :
Erick Roser, vice-recteur de Nouvelle-Calédonie, était l'invité du journal télévisé d'Yvan Avril le 12 octobre 2020. Il est revenu sur cette préparation au concours d'entrée à Sciences Po :