Un vendredi sans conviction sur le marché des métaux de Londres. La saga présidentielle américaine a éclipsé toutes les autres informations. Le cours du nickel produit notamment en Nouvelle-Calédonie a un peu baissé.
Le nickel a atteint un sommet de 16 310 dollars jeudi dernier. Un cours au plus haut de l’année qui ferait presque le bonheur de la Nouvelle-Calédonie, le cinquième producteur mondial de l’ingrédient de l’acier inoxydable et des batteries électriques.
D’autant que les importations d’aciers inoxydables chinois, majoritairement composés de fonte de nickel à bas coût, ont pris 31% de part de marché en Europe au troisième trimestre, "C’est un défi majeur face à des mesures antidumping encore insuffisantes" a conclu Outokumpu. Le sidérurgiste finlandais utilise un ferronickel calédonien ou grec, de bien meilleure qualité, mais plus cher pour ses aciers.
Pour le moment, la Bourse des métaux de Londres maintient un cap plutôt haussier sur le long terme, depuis les plus bas du mois d’avril. La pause actuelle autour de 15 300 dollars la tonne de nickel pouvant évoluer favorablement vers un nouveau test de résistance du seuil des 16 000 dollars.
La prudence s'impose
Cette hausse faisait suite à de nombreuses spéculations concernant le nouveau plan quinquennal de la Chine, axé sur le développement de la finance verte et de l'innovation dans les batteries pour les voitures électriques. Cette progression a été réalisée avant l’élection présidentielle américaine. Les opérateurs du marché du nickel ont ensuite fait preuve de prudence quand ils ont appris que le scrutin était des plus serrés et le risque de contestation des plus élevés.L'acier inoxydable pése sur le nickel
Le cours du Nickel a ensuite reculé à la Bourse des métaux de Londres (LME) et puis les prévisions pour l’industrie de l'acier inoxydable sont devenues plus pessimistes. "En Chine, les prix de l’inox ont repris leur descente vers des niveaux au plus bas depuis fin juillet" a commenté l’analyste Marex Spectron. Le producteur finlandais d'acier inoxydable Outokumpu, qui achète du ferronickel à la SLN en Nouvelle-Calédonie, a déclaré de son côté qu'il s'attend à ce que la seconde vague de Covid-19 ait un "impact significatif" sur la demande en nickel cette année.D’autant que les importations d’aciers inoxydables chinois, majoritairement composés de fonte de nickel à bas coût, ont pris 31% de part de marché en Europe au troisième trimestre, "C’est un défi majeur face à des mesures antidumping encore insuffisantes" a conclu Outokumpu. Le sidérurgiste finlandais utilise un ferronickel calédonien ou grec, de bien meilleure qualité, mais plus cher pour ses aciers.
Pour le moment, la Bourse des métaux de Londres maintient un cap plutôt haussier sur le long terme, depuis les plus bas du mois d’avril. La pause actuelle autour de 15 300 dollars la tonne de nickel pouvant évoluer favorablement vers un nouveau test de résistance du seuil des 16 000 dollars.
L'une des nombreuses observations intéressantes que nous avons faites sur la base des données concerne les véhicules électriques et le nickel. Nous avons constaté que l'intérêt du marché pour le métal se concentre sur les voitures électriques. Cela peut sembler évident car il s'agit d'une source essentielle de demande de nickel