Un ensemble de procédures a été mis en place par l'industriel avec deux objectifs : poursuivre l’activité industrielle du groupe tout en préservant la santé des employés.
Brigitte Whaap •
Prise de température obligatoire à l’entrée du site pour l’ensemble des employés de la SLN. Puis distribution de kits d’hygiène pour tous : masque, lingettes, gants et gel hydro-alcoolique. Habituellement, à Tiébaghi, deux équipes se relaient sur quatre jours pour assurer quotidiennement 21 heures de travail. Mais désormais une seule équipe travaille à raison de 10 heures par jour uniquement. Une réduction des effectifs d’environ deux tiers pour assurer la sécurité des salariés.
Sur site, le transport du personnel n’est plus assuré par les navettes. Les salariés utilisent les véhicules de service pour se rendre sur chaque poste de travail et monter à bord des engins et ainsi éviter tout contact humain. Une mesure qui rassure les salariés.
« C’est important pour tout le monde de venir travailler pour gagner son salaire. On a des enfants à nourrir. Aucun problème pour venir travailler en toute sécurité », assure Ludovic Teaboueone, conducteur d’engins mobiles.
60% de l'activité
Depuis que le confinement a été décrété sur l’ensemble du pays, les stocks de minerai ont permis de faire face à l’arrêt de l’activité. Et avec la réorganisation de l’entreprise, l’activité a pu reprendre progressivement pour atteindre aujourd’hui 60% de l’activité habituelle. « La première mesure a été la préservation de notre outil de travail, c'est-à-dire de Doniambo », ajoute Arnaud Bondoux.