Ils ont parcouru des milliers de kilomètres, notamment depuis les Antilles, la Réunion ou encore la Guyane pour rejoindre le Caillou. Les territoires ultramarins, chacun avec ses spécificités, sont venus observer d’éventuelles similitudes, les divergences et surtout entendre des retours d’expériences. "On demande beaucoup plus d'autonomie à l'Etat, beaucoup plus d'Outre-mer à l'Etat et que l'Etat nous fasse confiance", détaille Michel-Ange Jérémie, président de l’association des maires de Guyane, maire de Sinnamary. "Je rappelle que l'Outre-mer, c'est une richesse pour la France. Les Outre-mer étaient présentes lors de l'histoire sombre, notamment les guerres mondiales."
La richesse de nos communes
Cette semaine, ponctuée d’échanges et d’ateliers doit aussi permettre de renforcer les liens entre les maires. "Le fait que le Congrès se déroule cette année en Nouvelle-Calédonie, c'est l'occasion pour nous de montrer toute la richesse de nos communes. La diversité qui y existe, la richesse économique, la richesse culturelle, la richesse de notre nature également", souligne Pascal Vittori, maire de Boulouparis.
Des accords signés prochainement
Tourisme, urbanisme, autonomie alimentaire, les thématiques comme les enjeux sont nombreux dans les Outre-mer. Et pour les territoires du Pacifique, l’ACC’DOM a mis en place des commissions de travail spécifiques. "La Nouvelle-Calédonie travaille déjà en étroite collaboration avec Wallis-et-Futuna et la Polynésie. Deux accords vont être signés très rapidement avec Wallis-et-Futuna qui concernent les secteurs de la santé, de la e-santé, du développement économique en milieu insulaire. Mais aussi avec la Polynésie française dès la première semaine de décembre", confirme Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement chargé du suivi des relations extérieures.
Les congressistes ont prévu de se rendre à Boulouparis, à Voh et à Koné. Une partie de la délégation a également rendez-vous à Maré, vendredi prochain.
Le reportage de Lizzie Carboni et David Sigal :