Le premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, a été reçu par le président du gouvernement, Thierry Santa. L'occasion d'échanger sur l'accord commercial bilatéral signé le 23 avril dernier entre les deux pays. Un accord pour lequel quelques ajustements doivent encore être réalisés.
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Le 23 avril 2019, la Nouvelle-Calédonie et la République Vanuatu ont signé un accord commercial permettant de faciliter les échanges d'une trentaine de produits listés provenant des deux pays dont certains, produits dits originaires, pourront faire l'objet d'exemption ou de réduction des mesures tarifaires actuellement en vigueur. Une première pour la Calédonie et le Vanuatu, encore au coeur des échanges.
« Jusqu'en 2002 les gouvernements précédents ont essayé de mettre en place cet accord de libre échange, en vain. Aujoud'hui nous y sommes. Cet accord est important pour mon pays. Nous avons une liste de produits à redéfinir avant ratification. Il y aussi certaines questions relatives à la douane, à la quarantaine... il faut voir ce qui est important car la Nouvelle-Calédonie a des normes plutôt européennes", a expliqué Charlot Salwai, Premier ministre du Vanuatu.
Des réunions se sont tenues entre les services techniques du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie depuis le mois de mai 2019, afin de rendre le texte plus précis sur le plan juridique et plus opérationnel avant d'envisager une présentation pour ratification à la fois par le Congrès et par l'Etat, notamment en matière de mesures sanitaires et phytosaniaitres ainsi que de dispositions douanières.
« Pour permettre la ratification de cet accord commercial, on a besoin d’aller un peu plus dans le détail sur la nature des produits, et surtout vérifier que ce sont bien des produits certifiés d’origine calédonienne, pour ceux qui sont exportés au Vanuatu et inversement", a déclaré Thierry Santa, à l'issue des échanges avec le Premier ministre du Vanuatu. "D’autre part, on va également préciser dans notre accord commercial les conditions et les normes phytosanitaires car la Nouvelle-Calédonie a des normes supérieures aux normes de l’OMC. La priorité évidemment est de protéger notre biodiversité exceptionnelle. Enfin, la composition d'un comité technique va suivre la mise en oeuvre de cet accord et là aussi nous avons un petit point à définir avec nos homologues vanuatais et à partir de là, l’accord pourra être présenté au Congrès et à l'Etat. »
Une seconde rencontre prévue ce jeudi devrait être consacrée aux échanges sur ces accords commerciaux.
La liste des produits de Nouvelle-Calédonie qui doivent être exportés vers le Vanuatu est composée de marchandises issues des secteurs :
· Agriculture et Pêche ;
· Industrie agroalimentaire ;
· Industrie du BTP
· Industrie de biens et d’équipements.
La liste des produits du Vanuatu qui doivent être importés par la Nouvelle-Calédonie est composée de marchandises issues des secteurs :
· Agriculture ;
· Industrie agroalimentaire ;
· Cosmétique ;
· Industrie de biens et d’équipements ;
· Articles artisanaux.
« Jusqu'en 2002 les gouvernements précédents ont essayé de mettre en place cet accord de libre échange, en vain. Aujoud'hui nous y sommes. Cet accord est important pour mon pays. Nous avons une liste de produits à redéfinir avant ratification. Il y aussi certaines questions relatives à la douane, à la quarantaine... il faut voir ce qui est important car la Nouvelle-Calédonie a des normes plutôt européennes", a expliqué Charlot Salwai, Premier ministre du Vanuatu.
Des réunions se sont tenues entre les services techniques du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie depuis le mois de mai 2019, afin de rendre le texte plus précis sur le plan juridique et plus opérationnel avant d'envisager une présentation pour ratification à la fois par le Congrès et par l'Etat, notamment en matière de mesures sanitaires et phytosaniaitres ainsi que de dispositions douanières.
« Pour permettre la ratification de cet accord commercial, on a besoin d’aller un peu plus dans le détail sur la nature des produits, et surtout vérifier que ce sont bien des produits certifiés d’origine calédonienne, pour ceux qui sont exportés au Vanuatu et inversement", a déclaré Thierry Santa, à l'issue des échanges avec le Premier ministre du Vanuatu. "D’autre part, on va également préciser dans notre accord commercial les conditions et les normes phytosanitaires car la Nouvelle-Calédonie a des normes supérieures aux normes de l’OMC. La priorité évidemment est de protéger notre biodiversité exceptionnelle. Enfin, la composition d'un comité technique va suivre la mise en oeuvre de cet accord et là aussi nous avons un petit point à définir avec nos homologues vanuatais et à partir de là, l’accord pourra être présenté au Congrès et à l'Etat. »
Une seconde rencontre prévue ce jeudi devrait être consacrée aux échanges sur ces accords commerciaux.
La liste des produits de Nouvelle-Calédonie qui doivent être exportés vers le Vanuatu est composée de marchandises issues des secteurs :
· Agriculture et Pêche ;
· Industrie agroalimentaire ;
· Industrie du BTP
· Industrie de biens et d’équipements.
La liste des produits du Vanuatu qui doivent être importés par la Nouvelle-Calédonie est composée de marchandises issues des secteurs :
· Agriculture ;
· Industrie agroalimentaire ;
· Cosmétique ;
· Industrie de biens et d’équipements ;
· Articles artisanaux.