La CSTNC lève son mouvement de grève sur le site SLN de Népoui. A l’issue de sa rencontre avec les Ressources humaines et le directeur des mines, le syndicat a obtenu satisfaction sur ses deux points de revendications: le stockage du minerai à basse teneur et la sécurité des salariés sur site.
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MISE A JOUR le mardi 18 août 2020.
Les précisions d’Arnold Delrieu, secrétaire général adjoint de la CSTNC. Il répondait à Clarisse Watue:
Les membres de la confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie sont positionnés devant l’entrée des sites de Népoui, de Tiébaghi et de Thio ce matin. Objectif : faire entendre leur mécontentement, quant au gaspillage du minerai à faible teneur et aux nombreux accidents qui surviennent sur les mines.
Un stockage qui doit se faire « peu importe le coût », assure le syndicat.
Autre point de revendication : la sécurité des salariés sur site.
Au total selon le syndicat, une vingtaine d’accidents auraient eu lieu depuis le début de l’année dans le secteur. Pour améliorer la sécurité sur site, la CSTNC demande à ce qu’un cabinet d’experts extérieurs soit nommé, pour apporter des réponses et des solutions.
Arnold Delrieu, secrétaire adjoint de la CSTNC, au micro de Claudette Trupit :
Non satisfait des échanges qui se sont déroulés ce vendredi, le syndicat assure poursuivre son mouvement de grève sur le site minier de Népoui. Une seconde rencontre est organisée ce lundi, entre les deux parties.
Les précisions d’Arnold Delrieu, secrétaire général adjoint de la CSTNC. Il répondait à Clarisse Watue:
Reprise de l'activité minière à Népoui
Les membres de la confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie sont positionnés devant l’entrée des sites de Népoui, de Tiébaghi et de Thio ce matin. Objectif : faire entendre leur mécontentement, quant au gaspillage du minerai à faible teneur et aux nombreux accidents qui surviennent sur les mines.
Depuis plusieurs mois, on demande à la SLN de stocker nos minerais à basse teneur qui sont sur le front. C’est du gaspillage, nos anciens ils ont fait des casiers pour stocker ce minerai à basse teneur, qu’on utilise aujourd’hui. Avec l’export, ce sont des minerais qui pourraient être valorisés. Jamais nous ne tolérerons que l’on jette du minerai à basse teneur à la décharge - Arnold Delrieu, secrétaire adjoint de la CSTNC
Décharge
En février dernier, à la suite d’un mouvement social, des déverses avaient été préparées pour accueillir ces minerais, mais elles ont été rebouchées il y a quinze jours. « On rejette notre minerai à basse teneur à la décharge et ça c’est inadmissible. Ils seront certainement valorisables dans quelques années. Si on parle de générations futures, il faut stocker, pour que nos jeunes puissent les utiliser », poursuit le secrétaire adjoint de la CSTNC.Un stockage qui doit se faire « peu importe le coût », assure le syndicat.
Augmenter la capacité des mines
Pour cela, le groupement propose d’envoyer directement ce minerai vers le bord de mer, au sein d'aires de stockage destinées à l’export. « Cela diminuerait le coût et permettrait d’augmenter la capacité des mines ».
Sécurité des salariés
Autre point de revendication : la sécurité des salariés sur site. Toutes les semaines, on a des incidents ou des accidents sur les mines. Cette semaine, il y en a eu deux. On est inquiets concernant cette sécurité - Arnold Delrieu, secrétaire adjoint de la CSTNC
Au total selon le syndicat, une vingtaine d’accidents auraient eu lieu depuis le début de l’année dans le secteur. Pour améliorer la sécurité sur site, la CSTNC demande à ce qu’un cabinet d’experts extérieurs soit nommé, pour apporter des réponses et des solutions.
Arnold Delrieu, secrétaire adjoint de la CSTNC, au micro de Claudette Trupit :
Arnold Delrieu Interview
Non satisfait des échanges qui se sont déroulés ce vendredi, le syndicat assure poursuivre son mouvement de grève sur le site minier de Népoui. Une seconde rencontre est organisée ce lundi, entre les deux parties.