L'actu en bref de ce mardi 20 février 2018

L'essentiel de l'actualité calédonienne avec le jugement de dix hommes impliqués dans les émeutes de Saint-Louis en 2016, le bilan de la rentrée, l'arrivée de l'uniforme à Koumac...
Justice. De deux à huit ans de prison pour avoir entravé la circulation, tiré et blessé des gendarmes à Saint-Louis fin 2016 : ce sont les peines qui ont été requises hier pour les dix prévenus impliqués dans les émeutes de Saint-Louis. Trois séries d'événements sont intervenus en octobre et novembre 2016 juste après la mort de William Décoiré. Des violences au cours desquels des gendarmes ont été blessés, certains par balles. Le tribunal a ainsi décidé de joindre les trois affaires. Hier, sept des dix prévenus étaient présents au procès. 

Politique. Après le Sénat coutumier et le Camp Est hier, la mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie sera au Congrès ce mardi soir. La conférence débat sera ouverte à tous pour un dialogue le plus direct possible avec les calédoniens selon Manuel Valls, président de cette mission parlementaire. Cet événement sera retransmis en direct sur la page Facebook de la 1ère à partir de 18h. 

Rentrée scolaire. La rentrée 2018 a été globalement sereine même si des inquiétudes subsistent dans certaines communes en raison des baisses d'effectifs. C'est le cas notamment à Maré où 700 élèves ont retrouvé les bancs de l'école dans le secteur public. 

Perturbations. Au collège de Tarémen, à Maré, la rentrée ne se fera que jeudi matin. En cause, le non approvisionnement de la cantine bloquée par une grève de la Restauration française à Nouméa. A Tiga, les parents se sont opposés à la reprise des cours à l'école Espérance. Ils estiment que les conditions d'hygiène et de sécurité ne sont pas réunies avec la présence de matériaux dangereux dans la cour. Ils devraient être enlevés aujourd'hui mardi et la rentrée devrait se faire demain mercredi. 

Nouveauté. A Koumac, l'uniforme fait sa rentrée au collège. Les 350 élèves inscrits sont désormais logés à la même enseigne vestimentaire. Objectif de l'établissement : gommer les inégalités. Plus de veste à capuche ni de t-shirt de marque ou autre hauts échancrés. Une nouveauté qui satisfait autant les élèves que les parents.