L'essentiel de l'actualité locale ce vendredi, avec la garantie de la Nouvelle-Calédonie accordée à l'emprunt d'Arcalin pour renouveler sa flotte, un texte voté au Congrès sur la succession pour les personnes de droit coutumier ou les préparatifs de la foire de Bourail.
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Garantie de la Calédonie accordée aux compagnies
La Nouvelle-Calédonie va accorder sa caution à Aircalin pour le renouvellement de sa flotte. La majorité des élus du Congrès ont validé, hier, le versement de cinq milliards CFP en garantie de l’emprunt contracté par la compagnie aérienne. Le dossier a soulevé un débat houleux, dans un contexte financier difficile pour le pays. Les défenseurs de l’emprunt invoquent la nécessité de désenclaver la population et de développer le tourisme.
Les élus ont également validé la garantie de l’emprunt d’Air Calédonie, cette fois, pour l’achat des deux derniers ATR qui serviront au rajeunissement de la flotte.
Un texte important sur la succession dans le droit coutumier
Toujours au Congrès, les élus ont également adopté le projet de loi sur la succession des biens pour les personnes de droit coutumier. Objectif : encadrer la répartition des biens du défunt pour servir la famille. Un projet salué par tous les partis, que doit cependant réexaminer le Sénat coutumier. L’institution a un mois pour faire part de ses modifications.
Rendez-vous à Bourail
La quarantième Foire de Bourail débute demain, pour trois jours, à l’hippodrome de Téné. Trois jours d’animations autour de la production agricole, de l’élevage et de la vie broussarde. Le rendez-vous phare attendu de tous, le rodéo, aura lieu dimanche, en nocturne, et lundi après-midi. Le rendez-vous de lundi sera retransmis en direct sur NC1ère la télé et sur notre page Facebook.
Un festival dédié à la jeunesse
Un nouveau festival est proposé ce week-end à la jeunesse calédonienne. Le bâtiment de la province Sud se prépare à accueillir ce samedi le « Jeuness’tival », une journée axée sur la détente mais aussi la réflexion.
Raconter la révolte de 1917
Enfin, un bond de cent ans en arrière. La révolte de 1917 se raconte au centre Tjibaou jusqu’au mois d’octobre avec l’exposition Da men Bwat 1917, qui met en lumière les différents regards porté sur cette guerre. Une vision kanak et une vision occidentale. Il s’agit de relater un épisode encore marqué dans les mémoires et pourtant méconnu, afin de mieux se comprendre.