L'actu du Pacifique, avec l'exploitation d'une 3ème mine d'uranium en Australie, le ministère de l'immigration accusé d'avoir dépensé plus d'un milliard de dollars sans autorisation, et puis des dauphins et des tortues en voie d'extinction piégés dans des filets anti requins...
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En Australie, le gouvernement d'Australie Occidentale a approuvé lundi l'exploitation d'une troisième mine d'uranium en un mois. L'autorité de protection de l'environnement de l'Etat d'Australie Occidentale s'était positionnée contre le projet en août dernier parce que celui -ci ne répondait pas à l'une des neuf conditions environnementales-clés. Le problème : la mise en danger probable de certaines espèces animales souterraines. Pour finir, moins de six mois plus tard, le gouvernement d'Australie a estimé que le projet d'uranium Yeelirrie de la société minière canadienne Cameco pouvait apporter des avantages économiques importants, dont la création de 1200 emplois durant la phase de construction du site. Selon Allen Hicks, Secrétaire du Syndicat national des électriciens, un investissement dans les énergies renouvelables permettrait de créer au moins le double des emplois promis par le projet de la mine.
En Australie, le ministère de l'immigration est accusé d'avoir dépensé plus d'un milliard de dollars sans autorisation. C'est ce qu'affirme l'Australian National Audit Office (ANAO), un audit indépendant, dans son rapport. Il y détaille des "lacunes significatives" dans la gestion des contrats pour les services de sécurité et de soins dans les centres de rétention de l'ile de Manus et de Nauru durant ces quatre dernières années. Le problème : Il manquerait des preuves que l'argent utilisé dans trois des quatre processus d'embauche pour les centres ait été utilisé à bon escient. Le ministère de l'Immigration australien a rejeté ces accusations. Jenet Connell, chef de l'exploitation du ministère, a reconnu qu'il manquait des preuves aux paiements etqu'ils allaient apporter des améliorations.
En Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, des dauphins et des tortues en voie d'extinction piégés dans des filets anti requins. Des chiffres chocs : le dernier rapport sur le programme de filets anti-requins de Nouvelle-Galles du Sud a révélé que 133 requins ont été capturés, alors que 615 animaux marins non ciblés ont été piégés, sur plus de 260 kilomètres, entre les plages de Wollongong et de Newcastle. Le rapport révèle aussi que 90 espèces menacées ou protégées ont été capturées dans les filets pendant la saison 2015-16. Et près de la moitié des animaux capturés ont péri dans leurs mailles. Pourtant le maire de la petite ville côtière, Ballina, David Wright, se dit satisfait du système. Il estime que ces pièges ont même sauvé le tourisme de la ville.