En Australie, British Petroleum renonce officiellement au gaz et au pétrole de la Grande Baie australienne, située dans le sud du pays... Au Vanuatu, les ministres des affaires étrangères des pays membres du Groupe mélanésien Fer de Lance réunis à Port-Vila...
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En Australie, British Petroleum renonce officiellement au gaz et au pétrole de la Grande Baie australienne, située dans le sud du pays. Pour les écologistes, c'est « un cadeau de Noël avant l'heure »... C'est ainsi que le directeur de la Wilderness Society d'Australie du Sud, Peter Owen, a accueilli la nouvelle. Le grand groupe pétrolier avait dans un premier temps annoncé qu'il ne poursuivrait pas le projet, sans pour autant retirer sa demande de permis d'exploration.
La compagnie souhaitait creuser quatre puits d'exploration à des profondeurs allant jusqu'à 2 500 mètres au large des côtes d'Australie du Sud. Le projet de BP a été plusieurs fois rejeté par la Nosepma, l'autorité australienne officielle compétente, faute de respecter les critères environnementaux requis. « Si BP, avec toute son expérience, n'était pas capable de fournir un plan de forage acceptable pour le régulateur Nopsema, les autres compagnies devraient savoir que poursuivre dans cette folie, reviendrait à gaspiller l'argent de leurs actionnaires », prévient Peter Owen.
La Wilderness Society lutte aussi contre les plans de Chevron, Santos, Murphy Oil, de forer dans les eaux profondes dans la Grande baie australienne. La Wilderness Society demandent aux entreprises d'y renoncer, comme BP l'a fait, pour épargner la faune et la flore de la Grande Baie, qui sont très riches. La zone est aussi un sanctuaire pour les baleines franches australes qui sont en voie de disparition.
Le gouvernement australien refuse de prolonger les recherches de l'épave du MH370. L'exploration de la zone de 120 000 km2 au large de la côte ouest de l'Australie devrait s'achever en janvier ou février 2017 - cela dépendra des conditions météos. En début de semaine, le bureau australien de la sécurité des transports a publié le rapport des experts internationaux. Il recommandait de déclencher des recherches dans une autre zone de l'océan Indien. Mais Canberra refuse, car les recherches ont déjà coûté 200 millions de dollars aux trois gouvernements concernés - l'Australie, la Chine et la Malaisie.
Au Vanuatu, depuis mardi, les ministres des affaires étrangères des pays membres du Groupe mélanésien Fer de Lance sont réunis à Port-Vila, pour discuter des règles qui encadreraient une éventuelle adhésion de la Papouasie occidentale au groupe mélanésien Fer de Lance (MSG). Actuellement, le Mouvement uni de libération pour la Papouasie occidentale (ULMWP) a le statut de membre observateur.
Le Premier ministre du Vanuatu Charlot Salwai a dit que le gouvernement et le peuple du Vanuatu soutenaient la Papouasie occidentale dans la question des violations des droits de l'homme perpétrés par l'Indonésie à l'encontre des Papous. Il a aussi déclaré que la politique étrangère de son pays demeurait fermée sur la question de l'indépendance de la Papouasie Occidentale et que le Vanuatu ne serait pas totalement libre de la servitude coloniale tant que toute la Mélanésie ne serait pas libre.
Toutefois, les deux autres membres du MSG, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Fidji, prennent le parti de l'Indonésie sur la question. Il faut dire que l'Indonésie a beaucoup soutenu économiquement les îles Fidji, notamment avec une aide de 5 millions de dollars pour aider l'archipel dans sa reconstruction après le passage de l'ouragan en février 2016. Et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a aussi de nombreux intérêts économiques et politiques avec l'Indonésie.
L'Indonésie, qui a le statut de membre associé au MSG, s'oppose fermement à ce que les Papous occidentaux bénéficient de la pleine adhésion au groupe. Pour Jakarta, les Papous sont déjà représentés par la République indonésienne au sein du MSG. Rappelons que l'Indonésie a annexé la Papouasie occidentale en 1969. Le ministre des affaires étrangères des îles Salomon, Milner Tozaka, a confirmé que la décision finale d'accepter ou pas le Mouvement uni de libération pour la Papouasie occidentale au MSG ne serait pas prise cette semaine.
La compagnie souhaitait creuser quatre puits d'exploration à des profondeurs allant jusqu'à 2 500 mètres au large des côtes d'Australie du Sud. Le projet de BP a été plusieurs fois rejeté par la Nosepma, l'autorité australienne officielle compétente, faute de respecter les critères environnementaux requis. « Si BP, avec toute son expérience, n'était pas capable de fournir un plan de forage acceptable pour le régulateur Nopsema, les autres compagnies devraient savoir que poursuivre dans cette folie, reviendrait à gaspiller l'argent de leurs actionnaires », prévient Peter Owen.
La Wilderness Society lutte aussi contre les plans de Chevron, Santos, Murphy Oil, de forer dans les eaux profondes dans la Grande baie australienne. La Wilderness Society demandent aux entreprises d'y renoncer, comme BP l'a fait, pour épargner la faune et la flore de la Grande Baie, qui sont très riches. La zone est aussi un sanctuaire pour les baleines franches australes qui sont en voie de disparition.
Le gouvernement australien refuse de prolonger les recherches de l'épave du MH370. L'exploration de la zone de 120 000 km2 au large de la côte ouest de l'Australie devrait s'achever en janvier ou février 2017 - cela dépendra des conditions météos. En début de semaine, le bureau australien de la sécurité des transports a publié le rapport des experts internationaux. Il recommandait de déclencher des recherches dans une autre zone de l'océan Indien. Mais Canberra refuse, car les recherches ont déjà coûté 200 millions de dollars aux trois gouvernements concernés - l'Australie, la Chine et la Malaisie.
Au Vanuatu, depuis mardi, les ministres des affaires étrangères des pays membres du Groupe mélanésien Fer de Lance sont réunis à Port-Vila, pour discuter des règles qui encadreraient une éventuelle adhésion de la Papouasie occidentale au groupe mélanésien Fer de Lance (MSG). Actuellement, le Mouvement uni de libération pour la Papouasie occidentale (ULMWP) a le statut de membre observateur.
Le Premier ministre du Vanuatu Charlot Salwai a dit que le gouvernement et le peuple du Vanuatu soutenaient la Papouasie occidentale dans la question des violations des droits de l'homme perpétrés par l'Indonésie à l'encontre des Papous. Il a aussi déclaré que la politique étrangère de son pays demeurait fermée sur la question de l'indépendance de la Papouasie Occidentale et que le Vanuatu ne serait pas totalement libre de la servitude coloniale tant que toute la Mélanésie ne serait pas libre.
Toutefois, les deux autres membres du MSG, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Fidji, prennent le parti de l'Indonésie sur la question. Il faut dire que l'Indonésie a beaucoup soutenu économiquement les îles Fidji, notamment avec une aide de 5 millions de dollars pour aider l'archipel dans sa reconstruction après le passage de l'ouragan en février 2016. Et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a aussi de nombreux intérêts économiques et politiques avec l'Indonésie.
L'Indonésie, qui a le statut de membre associé au MSG, s'oppose fermement à ce que les Papous occidentaux bénéficient de la pleine adhésion au groupe. Pour Jakarta, les Papous sont déjà représentés par la République indonésienne au sein du MSG. Rappelons que l'Indonésie a annexé la Papouasie occidentale en 1969. Le ministre des affaires étrangères des îles Salomon, Milner Tozaka, a confirmé que la décision finale d'accepter ou pas le Mouvement uni de libération pour la Papouasie occidentale au MSG ne serait pas prise cette semaine.