Une enquête a été ouverte pour des soupçons d'emplois fictifs liés à la campagne des élections législatives de 2017. L'enquête concerne Calédonie Ensemble, qui dénonce "une dénonciation calomnieuse" de ses adversaires politiques.
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L'actualité judiciaire s'invite sur le terrain politique, en pleine campagne des élections provinciales. Pour Philippe Michel, secrétaire général de Calédonie Ensemble, l'affaire est une tempête dans un verre d'eau. Plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, dont Roger Kerjouan, secrétaire général de la province Sud. Lors d'une conférence de presse ce lundi après-midi, Philippe Michel dit avoir été entendu par les gendarmes dans le cadre de l'instruction. Mais le mouvement affirme "sa sérénité absolue sur l'issue de la procédure en cours".
Philippe Michel s'appuie notamment sur une ordonnance de non-lieu rendue le 21 juillet 2014 par deux juges d'instruction, dans un contexte comparable. Ce texte précisait que "si la rémunération de collaborateurs politiques de partis sur les fonds publics devait être considérée comme un détournement de fonds, il conviendrait de retenir la responsabilité pénale de l'ensemble des responsables politiques et des collaborateurs [...], mais également les membres du Congrès et des assemblées de province qui ont voté les délibérations en cause". Reste à connaître l'ensemble des soupçons qui pèsent sur Calédonie Ensemble, pour l'instant protégés par le secret de l'instruction.
Accusée d'être à l'origine de cette "dénonciation calomnieuse", Sonia Backès tête de liste de L’Avenir en Confiance appelle le secrétaire général de Calédonie Ensemble a plus de "discernement et de sérénité dans un tel contexte, et lui demande de prendre gare aux dérapages verbaux de ce genre [...] Notre liste rappelle aussi que la justice, compétence régalienne qui doit le rester, fonctionne ici comme sur l’ensemble du territoire national en toute impartialité, dans le respect du droit et de la présomption d’innocence !"
Philippe Michel s'appuie notamment sur une ordonnance de non-lieu rendue le 21 juillet 2014 par deux juges d'instruction, dans un contexte comparable. Ce texte précisait que "si la rémunération de collaborateurs politiques de partis sur les fonds publics devait être considérée comme un détournement de fonds, il conviendrait de retenir la responsabilité pénale de l'ensemble des responsables politiques et des collaborateurs [...], mais également les membres du Congrès et des assemblées de province qui ont voté les délibérations en cause". Reste à connaître l'ensemble des soupçons qui pèsent sur Calédonie Ensemble, pour l'instant protégés par le secret de l'instruction.
Accusée d'être à l'origine de cette "dénonciation calomnieuse", Sonia Backès tête de liste de L’Avenir en Confiance appelle le secrétaire général de Calédonie Ensemble a plus de "discernement et de sérénité dans un tel contexte, et lui demande de prendre gare aux dérapages verbaux de ce genre [...] Notre liste rappelle aussi que la justice, compétence régalienne qui doit le rester, fonctionne ici comme sur l’ensemble du territoire national en toute impartialité, dans le respect du droit et de la présomption d’innocence !"