Avec une double fracture de la mâchoire, l'octogénaire gravement blessée le jour de Noël est toujours hospitalisée. Des faits si graves qu'au Mont-Dore, la gendarmerie a renforcé le dispositif de sécurité, en particulier, “en aval de la tribu de Saint-Louis, parce que les faits se sont passés à La Réserve” précise le général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie.
Nous avons renforcé notre présence par un poste fixe, des patrouilles et des moyens plus discrets. J’ai tout de suite appelé les coutumiers qui eux font le nécessaire pour empêcher de nouveaux caillassages et retrouver les auteurs des faits.
Général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie
Selon la gendarmerie, l’enquête est toujours en cours pour identifier le ou les auteurs de ces six caillassages. Le général Matthéos est au micro de Charlotte Mestre.
Navettes maritimes, évasans, couvre-feu... où en est-on ?
Pour Olivier Berthelot, cinquième adjoint au maire de la commune, à quelques jours des fêtes de fin d’année la route de Saint-Louis n’est toujours pas sécurisée, elle est devenue une route à horaires.
Du côté des navettes maritimes, selon la mairie, il n'y aujourd'hui qu'environ 40 passagers contre plus de 3000 par jour lors de la mise en place de ce dispositif, soit une diminution de 95% depuis l’ouverture de la RP1. Désormais gratuit, le dispositif a été "complètement redimensionné : une rotation tôt le matin, vers 5h avec un bateau de 96 places. Il n'y a plus de rotations la journée, seulement le soir à partir de 15h, depuis Moselle" explique-t-il.
Concernant les évasans sur le Mont-Dore sud, elles s’opèrent toujours par voie terrestre ou par hélicoptère en fonction des situations. "On arrive à trouver des solutions mais elles prennent plus de temps. La mairie insiste au quotidien pour que nos administrés soient traités de la même façon que tous les autres administrés en Nouvelle-Calédonie."
Il y a quelques temps, un voeu avait été formulé pour mettre en place un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans mais aujourd'hui, "rien n'a été acté du côté de l'État" précise Olivier Berthelot.
L'adjointe au maire rappelle également que l’ordre public et la sécurité publique est à la charge de l’État et non des communes.