Chaque année, elles reviennent en Nouvelle-Calédonie pour se reproduire et mettre bas. Les baleines à bosses, qui fréquentent par centaines notre lagon pendant l’hiver austral, se font particulièrement nombreuses cette année.
L'observation soumise à un code l'environnement très strict
En 2019, la direction de l'environnement a fait voter un code l'environnement qui interdit formellement d'observer les mamans et les petits. Une loi qui concerne autant les particuliers que les professionnels. De plus, "la durée totale d'observation d'une baleine pendant la journée est de 3h, la durée autorisée par bateau est de 1h et le nombre de bateaux maximum sur place est de 4. Conclusion, seuls 12 bateaux par jour peuvent observer les baleines chacun durant 1h à tour de rôle." explique Yves Ducreux, skipper.
Un nombre croissant de visiteurs et de prestataires
Alors que l'observation des baleines a débuté dans les années 90 un peu partout dans le monde, la Nouvelle-Calédonie n'a pas échappé pas à cet engouement généralisé. Yves Ducreux développe : "Depuis plusieurs années, on voit le nombre de personnes voulant observer les baleines augmenter. De même que le nombre de prestataires pour les transporter." Désormais, le chiffre se stabilise avec, chaque année, environ 6000 visiteurs qui viennent admirer les baleines et, au total, une vingtaine de prestataires sur le marché."
Un mammifère encore mystérieux
Si la baleine fascine petits et grands, cet animal délivre au compte-goutte ses secrets scientifiques. Chaque année, les ethologues ne cessent de faire de nouvelles découvertes sur ces cétacés qui ont des comportements très complexes. "C'est un mammifère qu'on connaît très peu. Il reste beaucoup à découvrir sur ses comportements. On n'a pas filmé d'accouplement donc on a beaucoup encore à comprendre." confie Nicole Saint-Cric, équipière d'Yves Ducreux.
La saison pour observer le majestueux mammifère se poursuit jusqu’au 15 septembre.
Le reportage radio de Coralie Cochin :
Saison des baleines
Ce ballet majestueux fait le bonheur du public et qui donne aussi lieu, parfois, à un concert insolite. A chaque sortie, Yves Ducreux tente de capter le chant des baleines à l’aide d’un hydrophone. Des sons qui changent au fur et à mesure du voyage des cétacés.