D'ici fin janvier, l'Association de formation de musiciens intervenants pourrait licencier une partie de son personnel. En cause : l'absence d'informations concrètes du gouvernement et des provinces via le Conservatoire de Musique, sur le financement de cet outil d'intérêt public.
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Les années se suivent et avec elles la même problématique. Pour engager des actions l'an prochain, l'Association de formation de musiciens intervenants est dans l’attente du prochain budget qui lui sera accordé par le Conservatoire de musique de Nouvelle-Calédonie.
Aujourd'hui, elle doit faire face à une autre difficulté : la modification dès l'an prochain de la réglementation des marchés publics.
« Jusqu’à maintenant, on était effectivement dans un marché de gré à gré qui nous permettait d’avoir des documents en amont pour aller voir les banques et négocier les découverts en attendant que les choses se fassent » explique Alain Guarese. « Sauf qu’il y a une règlementation qui va entrer en vigueur au 1er janvier 2020 qui oblige l’allotissement, c’est à dire la séparation des marchés qui dépassent cinquante millions CFP. Donc, ça veut dire que n’importe qui peut répondre ».
Des efforts non reconnus pour l’AFMI
Consciente des difficultés que la Calédonie connait dans cette période de crise économique, l'AFMI a engagé des efforts de gestion. Efforts qui selon elle, ne sont pas pris en compte.« Encore une fois on essaye de taper sur nous, comme d’hab. Sauf que nous, on a fait l’effort de guerre depuis quatre, cinq ans, pour essayer de réduire le coût. Aujourd’hui, on ne peut plus descendre » confie Alain Guarese, le directeur de l’AFMI. « La seule chose que les collectivités peuvent faire, c’est nous enlever des actions. Mais au bout d’un moment, si on n’a plus un certain nombre d’actions à faire, on ne peut plus exister non plus ».Une règlementation des marchés défavorable
A ce jour, la survie de l'AFMI est de deux mois maximum. D'ici, la fin du mois de janvier, la structure ne possédera plus aucune trésorerie pour financer ses actions, mais surtout le salaire de la cinquantaine d’employés répartie sur les dix antennes en gestion sur l'ensemble du Territoire.Aujourd'hui, elle doit faire face à une autre difficulté : la modification dès l'an prochain de la réglementation des marchés publics.
« Jusqu’à maintenant, on était effectivement dans un marché de gré à gré qui nous permettait d’avoir des documents en amont pour aller voir les banques et négocier les découverts en attendant que les choses se fassent » explique Alain Guarese. « Sauf qu’il y a une règlementation qui va entrer en vigueur au 1er janvier 2020 qui oblige l’allotissement, c’est à dire la séparation des marchés qui dépassent cinquante millions CFP. Donc, ça veut dire que n’importe qui peut répondre ».