Agneau ou poisson, office et chocolat, à chacun ses habitudes de Pâques

Une partie des familles calédoniennes ont célébré la Pâques dimanche. D’autres se sont plongés dans la gastronomie ce lundi midi. Mais par chez nous, l’agneau pascal est concurrencé par le poisson. « Je fais une plancha et j’ajouterai de l’agneau au poisson, décrit même cette Nouméenne rencontrée entre deux courses. Pour rester Pacifique, et Pâques ! » Ou le gigot sera accomodé à la crevette... Et si le chocolat reste un classique, certains s’en passent, par conviction, économie, ou diététique !

« A la cathédrale pour les grandes fêtes »

Il était aussi question de repas et de chocolat, dimanche, à la sortie des offices religieux, où les paroissiens profitaient de l’occasion pour se retrouver et discuter. Mais surtout de foi, en cette célébration parmi les plus importantes aux yeux des Chrétiens. « Pour nous, la Pâques, c’est la résurrection du Christ. Il est ressuscité et maintenant, il faut le suivre », témoignait David en quittant les travées de Saint-Joseph : « On est à la cathédrale pour les grandes fêtes, précisait l'homme originaire de Fayaoué. Pour prier, et se rencontrer. Les dimanches ordinaires, on va dans les petites églises plus près de chez nous. »

Selon qu'on soit en tribu ou à Nouméa

Dimanche, Georgette a même enchaîné la messe de Pâques à l’église, et le culte au temple. Pour assister au baptême de sa petite-fille.
Et après les offices ? « Quelques familles font les œufs de Pâques mais ce n’est pas vraiment une tradition ancrée, en tribu, estime David. Autrement, c’est surtout le repas commun. Et comme le lundi  est férié, ça pousse à se retrouver ensemble. Qu’on soit à la tribu ou à Nouméa, c’est vécu de la même manière. Sauf que quand on vient à Nouméa, il y a les œufs de Pâques sur la table. »